Le Président Chirac avait déclaré au Journal du Dimanche en 1995 : "Non à une loi morale qui primerait la loi civile."
L’évêque de Vannes lui répond sans le citer dans le dernier numéro de Famille chrétienne. Il s’adresse en fait d’abord aux médecins tiraillés entre leurs convictions et les exigences de la culture de mort dans leur profession.
"J’ai envie de leur conseiller de relire Antigone de Sophocle, qui nous montre quel est le rôle de la conscience dans l’appréciation des situations et des lois humaines. Un homme politique a dit récemment qu’il n’y avait pas de loi morale supérieure aux lois de la République. C’est faire abstraction non seulement de l’héritage judéo-chrétien mais aussi de la culture gréco-latine…"
Henri Védas (via Présent de demain)
Renne
Il est décidémennt très très fort ce Mgr Centène !
Pitch
Un futur pape ?
Agnès
C’est bien lui qui avait protesté contre le teknival et demandé une nuit de prières ?
marco
pour répondre à Agnès, c’est bien lui
Christian Dancourt
Je suis très content d’être vannetais!!!
J. DUMON
Héritage judéo-chrétien et gréco-latin, pour beaucoup de politiques, c’est du chinois.
Du passé faisons table rase.
J. DUMON
Etant donné que les lois morales ont une antériorité de plusieurs siècles (millénaires?) sur les lois civiles, notre Président ne projette pas moins que de réécrire une nouvelle morale par le vote de lois civiles adaptées à notre siècle de progrès (progrès dans une décadence toujours plus abjecte, bien sûr)
Ai-je bien compris?
Engelmann
il fût un temps où l’évêque était le défenseur de la cité. à vannes c’est encore vrai… un évêque, juriste qui connaît le droit naturel et qui est cultivé c’est rudement dangereux!!!
henri
Des évêques de cette trmpe, il nous en faudrait des centaines!!!!
Qanr à Chirac parler de lois morales, c’est quoi le contraire d’un pléonasme?
Feravec
L’argument selon lequel la loi civile l’emporte sur la loi morale et que l’obéissance aux lois de l’état dégage la responsabilité des citoyens de cet état a souvent été utilisé, notamment par les accusés du tribunal de Nuremberg.
Pourtant, l’article 8 de l’accord instituant le tribunal de Nuremberg est assez clair :
“Le fait que l’accusé a agi conformément aux instructions de son Gouvernement ou d’un supérieur hiérarchique ne le dégagera pas de sa responsabilité, mais pourra être considéré comme un motif de diminution de la peine, si le Tribunal décide que la justice l’exige.”
Douteux voisinage pour M. Chirac.
On préférera celle de de Mgr Centène et d’Antigone.