L’archévêque de Paris est interrogé dans Le Figaro :
Le Pape vient d’inviter les hommes politiques catholiques à plus de cohérence entre leur responsabilité publique et leur foi personnelle. Quelle résonance peut avoir cet appel dans la campagne présidentielle française ?
On a du mal à comprendre les écarts qui apparaissent parfois entre des déclarations de principe des hommes et des femmes politiques et leurs votes concrets qui vont à l’encontre de ces principes. Sur des sujets qui concernent l’avenir de la dignité humaine et de la cohésion sociale, il est légitime que les électeurs réclament la cohérence, qu’ils puissent faire crédit aux convictions exprimées par leurs élus sans risquer la surprise de les voir changer d’avis au moment de votes importants.
François Bayrou, catholique affirmé, se dit opposé à une mention des racines chrétiennes de l’Europe dans une future Constitution…
Le souci – que je comprends – de vouloir faire progresser une conception laïque de la société ne doit pas nous amener à renier ce qui a été auparavant et qui garde son actualité, le patrimoine judéo-chrétien de l’Europe."