De Claude Meunier-Berthelot :
"Peut-on espérer que cesse cet ouragan de désinformation au sujet de Jean-Michel BLANQUER dans le but de nous laisser croire que ce Monsieur au lourd passé au sein même de l’Education Nationale et de la galaxie éducative, se démarquerait totalement de la politique éducative assassine menée depuis des décennies par ses prédécesseurs et de celle qu’il a mené depuis des années ? Les délires journalistiques dépassent toutes les bornes de l’imposture et affligeants sont les commentaires d’un public complètement intoxiqué par cette désinformation éhontée. Non ! JM Blanquer ne change rien à la politique éducative engagée depuis de nombreuses années. Nous voudrions bien pouvoir dire le contraire !
Que penser de Michel LUSSAULT et de sa démission ?
En réalité, Michel LUSSAULT de même que JM BLANQUER ne sont que des pions dans un système totalement perverti qui œuvre depuis des décennies en sous-main, de façon méthodique et progressive, à la destruction du système éducatif pour nos enfants, pendant que dans le même temps prend un essor considérable une politique éducative ultra-performante en faveur des publics issus de l’immigration.
Qui est Michel LUSSAULT ?
Agrégé de géographie « réputé » dit-on, Michel LUSSAULT devient en 2012 , directeur de l’institut français de l’éducation, institution forteresse du pédagogisme, c’est assez dire qu’en ce domaine, il n’a pu qu’être qu’ « excellent » ! En 2013, à l’initiative du révérend Peillon, fut créé le Conseil Supérieur des Programmes, composé de dix personnalités qualifiées – universitaires, scientifiques, inspecteurs – tous nommés (… par qui ? ), ainsi que de trois députés, trois sénateurs et deux représentants du conseil économique et social dont la mission fut d’élaborer les programmes de l’école primaire et du collège. C’est ainsi que les programmes de l’école primaire ont été élaborés sous le ministère de Vincent PEILLON.
En 2014, NV. Belkacem prend le relais de Vincent PEILLON au ministère de l’Education et nomme Michel LUSSAULT à la présidence de ce Conseil Supérieur des Programmes afin de poursuivre l’œuvre entamée sous le ministère précédent pour élaborer la réforme des programmes des collèges. En ce qui concerne la réforme des programmes des lycées, rappelons qu’ils ont été élaborés sous le ministère de Xavier DARCOS et mis en œuvre par JM BLANQUER lui-même lorsqu’il était directeur de la DGESCO au ministère de Luc CHATEL et qu’aujourd’hui, quand il dit vouloir réformer le bac, ce n’est que dans le prolongement de ces funestes programmes d’un lycée-lieu de vie et d’endoctrinement pour nos enfants seulement.
La boucle est donc bouclée. Tout est verrouillé ! Aujourd’hui, Michel LUSSAULT a été poussé à la démission par JM BLANQUER et il n’y a pas de commentaires plus négatifs à son égard qu’il y en a de positifs sur le ministre.
Qu’en est-il ?
Les journalistes de tout bord tendent à nous faire croire que la raison en est que JM BLANQUER voudrait imprimer une politique qui se démarquerait totalement de celle précédemment menée par ses prédécesseurs, qu’il reviendrait à des principes qui permettraient de restaurer la qualité du système éducatif quand celle de Michel LUSSAULT serait entaché de pédagogisme et pour cette raison, l’incompatibilité entre les deux protagonistes serait totale et entraînerait de facto la démission de Michel LUSSAULT.
En fait, si JM BLANQUER veut apparaître comme celui qui rompt avec la politique précédente, il faut qu’il se démarque – au moins en paroles – de la politique de Belkacem et donc, qu’il attaque Michel LUSSAULT, « bras armé du ministre de l’éducation ». D’ailleurs, Michel LUSSAULT n’est pas dupe, relevant lui-même que JM BLANQUER « prend bien soin de se présenter comme l’anti-Belkacem »…(pour apparaître plus crédible !) Néanmoins, personne ne peut affirmer qu’une seule décision de JM BLANQUER – non pas une simple déclaration – se démarque fondamentalement de la politique précédemment menée. Les seules mesures positives sont en faveur des publics des REP ; celles pour nos enfants ne sont que de simples assouplissements mais ne s’attaquent pas aux réalités fondamentales. D’ailleurs, Caroline BEYER, dans le Figaro du 27 septembre 2017 souligne bien que MB BLANQUER « se refuse à élaborer, depuis son arrivée à la tête du ministère sous la présidence Macron, une énième loi sur l’éducation, tout en montrant clairement le changement de cap ». La quadrature du cercle en quelque sorte !
Conclusion
Michel LUSSAULT, qui relève avoir bien senti les « réserves du ministre à l’égard du CSP dès leur rencontre en août dernier » apporte la preuve qu’en réalité, JM BLANQUER n’a plus besoin de ce Conseil Supérieur des Programmes devenu obsolète dans la mesure où sa mission est accomplie mais non parce qu’il se démarquerait fondamentalement de la politique de NV. Belkacem.
D’ailleurs, JM BLANQUER a déclaré, au cours d’un entretien en juin dernier qu’il conservait l’ « interdisciplinarité » – seulement pour nos enfants – en collège « qui va dans le bon sens » c’est-à-dire dans le sens d’une école-lieu de vie et qu’il ne reviendrait pas dessus. Donc, adieu la transmission des savoirs, toutes voiles dehors pour le constructivisme pour nos enfants ; par contre, transmission des savoirs pour les élèves issus de l’immigration (REP).
Mais s’il veut faire croire aux go-gos pour lesquels il nous prend, qu’il veut s’affranchir de cette politique dont tout le monde apprécie les effets délétères et au premier chef les enseignants dont le taux de démission plafonne à un niveau jamais atteint, la démission de Michel LUSSAULT est du pain bénit pour le ministre qui peut faire accréditer qu’il est fondamentalement en désaccord avec la politique précédente.
Tout cela est du grand art dans le « trompe-l’œil » mais manque de la plus élémentaire correction à l’égard du président du conseil supérieur des programmes dont JM BLANQUER épouse en réalité la politique éducative et ne résout absolument pas les problèmes de l’éducation qui restent entiers.
Il n’en reste pas moins que, dans cette histoire, c’est Michel LUSSAULT, le lampiste !"
Saint-Plaix
Juste honteux!
Lampiste? Le pauvre!
Et puis quoi encore?
Que ce ne soit pas le seul responsable de la pourriture éducationnelle, on veut bien le croire!
Mais comme indiqué ici ce fut le directeur de « la forteresse du pédagogisme » (sic)
Ce n’est pas seulement un larbin zélé, c’est au contraire un rouage essentiel du système, un de ces artisans malfaisants sans lesquels la destruction programmée de l’enseignement n’aurait jamais être mise en place et surtout poursuivie ministre après ministre depuis des décennies!
Aucune indulgence pour des types de cet accabit, c’est comme pour Merrieu!
professeur Tournesol
Le “lampiste” n’a pas été viré par Blanquer, mais il a démissionné en disant tout le mal qu’il pense du nouveau ministre. Que celui-ci soit-détesté par le clan des “pédagos” est quand même bon signe.
Blanquer n’est peut-être pas parfait, mais les premières mesures prises par lui vont dans le bon sens : rétablisssement des cours de latin, des classes “bilangues”, etc. Il va de soi qu’il n’a pas pu en quelques mois effacer des décennies de politique calamiteuse.
En ce qui concerne la transdisciplinarité, ce n’est pas forcément une mauvaise chose, tout dépend ce qu’on en fait.
“Politique éducative ultra-performante en faveur des publics issus de l’immigration” : elle est tellement performante que les familles se battent pour pouvoir inscrire leurs enfants dans les collèges de banlieues et fuir les établissements de centre-ville ?!! Regarder les résultats des examens pour voir si cette politique est si performante.
Bonne chance et bon courage à JM Blanquer.
A moins que C Meunier-Berthelot ne lui préfère N V Belkacem ?
oh lala
les premières mesures de Mr Blanquer sont positives, réformer l’éducation nationale en quelques semaines est impossible!
la démission de Mr Lussault est une bonne chose!
que la priorité du ministre soit les zones défavorisées est une bonne chose, le contraire serait de la malignité! les familles plus favorisés pallient déjà au manquement de l’éducation nationale
Meltoisan
Je ne peux pas prendre parti dans ce débat stérile car je n’ai toujours pas trouvé le dictionnaire… :
“Avez-vous un dictionnaire Michel Lussault/français ?”
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/09/avez-vous-un-dictionnaire-michel-lussaultfran%C3%A7ais-.html
clemsius
On gouverne mieux des illettrés sans culture que des gens dotés d’une culture qui leur permet de raisonner, faire des analogies et de comprendre, surtout si celle-ci est chrétienne.
ODE
@oh la la: vous oubliez, comme lui les oublie aussi, tous les Français non favorisés, les gens des campagnes notamment…
quand on parle “défavorisés” aujourd’hui, tout le monde pense à “immigrés”, tout le monde veut aller aider les familles africaines…
qui pour aller aider louane assistante maternelle au fin fond de la picardie à élever son fils kylian?
qui pour l’aider à gagner assez d’argent pour qu’il ait une bonne éducation et échappe à la décérébration de l’éducation nationale???
ben non… on s’intéresse toujours aux mêmes, à big other, le grand autre. le bon sauvage… même à espérance banlieues, d’ailleurs. à quand “espérance campagnes”???
on a bien raison de critiquer le fait de toujours, toujours, toujours aller aider les immigrés. Oasis des cités et autres c’est très bien, mais aller aider les cas sociaux bien français perdus au milieu des hlm et qui voient désespérés leurs enfants aller bouffer au kebab et se convertir à l’islam, ah là c’est autre chose…