Dans Festivus festivus, Philippe Muray réduit notre société contemporaine au mot d'ordre : jouir de jouir. Il n'y a plus d'histoire, plus de progrès, plus de contraintes en particulier morales, plus de culture. "Festivus, Festivus", comme "Sapiens, Sapiens" savait qu'il savait. Confusion des valeurs, égalitarisme militant, destruction de la sphère privée, liberté individuelle mangée par des lois qui contraignent non plus les actes, mais aujourd'hui la pensée, victimisation à tout propos. Et tout cela dans la fête permanente : Gay pride, Paris Plage, JO, grèves avec tambours et trompettes, raves …
Le ministre délégué aux Personnes âgées Michèle Delaunay veut créer une "age-pride" sur le modèle de la "gay-pride".
"Il ne s'agit pas forcément d'organiser une manifestation à coup de cannes" mais de "changer l'image" de la vieillesse dans la société, pour la rendre "positive, voire sexy".
On danse, on chante. Et après, couic : euthanasie ?
Add : Evidemment, mon titre se voulait ironique. Philippe Muray critiquait avec une irone mordante cette société de bobo dans laquelle se complait Mme Delaunay.
saffroy
” Changer l’ image ” tout est dit en trois mots : ce n’ est pas la réalité vécue qui compte mais l’ image perçue . Encore un village à la Potemkine que cette future vieille dame veut ériger.
Ce qui se passera ensuite, hors champ des caméras, on s’ en fiche !
Un petit goûter à la salle des fêtes de la mairie du 20 ème, suivi d’un bal musette, et puis tous devant le four n° 3, clapet n° 6 du Crématorium du Père Lachaise !
( on est prié de laisser sa canne et son dentier à l’ entrée !)
Benoît
Moi, je veux chanter sans arrêt, même et surtout après ma mort. Chanter la gloire de Dieu, bien sûr.
Donc pas question d’arrêter pour l’euthanasie.
zut
on nait ?? dont ne sait qui …. on couche avec n’importe qui ..;;; et on vous euthanasie …. quelle belle vie !!! vive les stalino hollandistes
jewdocha
Tous ces personnages sont vraiment malades de la tête et constituent les cellules cancéreuses qui sont entrain de détruire le corps sain de la population. Nous sommes fichus.
l'anarcho
Faut voir le niveau de la politique aujourd’hui…
Exupéry
Très bonne analyse de @ saffroy.
Société de l'”image”, du paraître (à défaut d’être), société de la superficialité évanescente qui dénie les vrais enjeux de demain.
JL
Faut-il encore que les femmes détraquées par des années de prise de pilules soient encore en état de faire la fête !
Sur la piste de danse, il faudra faire attention aux râteliers perdus. Un accident est vite arrivé.
Ces socialos, hommes ou femmes, sont complètement foldingues ! C’est eux qui devraient aller en psychiatrie.
Eloi
Ce n’est pas gentil pour Muray…
Le constat d’homo festivus, le fait-il pour s’en féliciter, ou pour s’en désoler avec une sombre ironie ?
Manchon
Je recommande le film de Sören Prevost : Le Bal Des Finissantes de “Merveilleuse” petite proposition de solution joyeuse à une surpopulation vieillissante de personnes incontrôlables et coûteuses. Alternative à une euthanasie médicale ?
Jeanne
Elle ferait bien de mettre sur la table , et les conditions de travail en maison de retraite, et la manière dont sont traitées les personnes âgées dans ces dernières, voir dans les unités de fin de vie!
Là c’est moins sexy.
J’en sais quelque chose, j’y travaille quotidiennement, et je peux vous dire que c’est l’enfer!
Rosine
Il faudrait quand même que ceux qui citent Philippe Muray le comprennent ! En aucun cas, il ne vante cette société mais il la définit : l’homo festivus. Voici un texte de Philippe Muray.Profession de foi chrétienne de Philippe Muray
Ci-après la profession de foi chrétienne de Philippe Muray que l’on pourrait nommer d’ampleur symphonique. C’est un cri d’amour envers l’Eglise qui constitue non seulement un modèle d’orthodoxie mais plus encore une démonstration théologique digne des plus grands des théologiens :
S’il n’y avait pas l’Eglise visible, écho de Dieu fait homme dans son fils, pour répandre en tous temps et en tous lieux l’œuvre divine du salut par les sacrements et la vérité divine par son enseignement doctrinal, il n’y aurait pas tout simplement d’intérieur et d’extérieur, de sujet et d’objet, d’individuel et de collectif, de passé et de présent, d’intime et de public, d’homme et de femme, d’autre et de même. Il n’y aurait que de l’indifférenciation, en faveur de laquelle les sociétés modernes conspirent de mille manières, parce qu’elles veulent, contre Dieu, la mort qui vit une vie humaine.
Constantin
La ressemblance de notre époque contemporaine avec la fin de la civilisation romaine est frappante. Les romains se complaisaient dans les festivités avec un très grand nombre de jours fériés (jusqu’à 175 jours de fêtes, de jeux, tous avec interdiction de travailler).
Les mœurs se libéralisaient…
Vous connaissez la suite.
Isabelle Lagrange
Michèle Delaunay n’en est pas à une idée stupide près. Son projet de loi pour le genre, vous vous rappelez ?
http://www.infos-bordeaux.fr/2011/actualites/la-surprenante-proposition-de-loi-de-michele-delaunay-2192
Quant à Philippe Murray, pour répondre à Eloi, il était bien évidemment parfaitement ironique lorsqu’il parlait d’homo festivus.
Rosine
Qu’on fiche la paix à nos anciens, à nos vieux, à nos vieillards, à nos personnes âgées, à ceux qui nous précèdent, simplement, parce-que ce sont des humains comme nous mais qui sont devenus fragiles ou dépendants. Les maisons de retraite, sauf quelques unes, sont des camps de concentration à la mode hypocrite et perverse de ce temps.
Je rends grâce à Dieu pour mes parents qui n’ont jamais connu ces ghettos.
JG
D’accord avec Eloi et Rosine.
Attention, Muray ne fait que décrire et se désoler d’une telle société obnubilée par la fête. Le titre du post n’a pas de sens.