Dans un entretien au Figaro, Lakshmi Mittal, le PDG du groupe ArcelorMittal, revient les polémiques avec Arnaud Montebourg sur l'avenir de Florange :
"Bien sûr j'ai été choqué, triste même, de ces commentaires envers
moi. Jamais je n'aurais attendu de tels propos, aussi irrationnels, d'un
ministre! ArcelorMittal a 20.000 employés en France. Ce pays représente
35% de notre production d'acier en Europe. Nous y avons investi
2 milliards d'euros depuis 2006. […]Avez-vous été surpris par l'idée que l'on puisse nationaliser Florange?
Si j'ai été surpris? Mais c'est le monde entier qui a été surpris.
Si aujourd'hui, un pays comme la France, la cinquième économie du
monde, parle de nationalisation, mais quel bond en arrière! Ce genre de
menaces sont de nature à faire qu'un investisseur y réfléchira peut-être
deux fois avant d'investir en France. […]Au
bout des 60 jours de recherche, aucun repreneur n'a été trouvé. Si les
hauts-fourneaux avaient eu de l'intérêt pour un repreneur, ils en
auraient eu un pour nous aussi, et nous les aurions conservés.
Comprenons-nous bien: j'aimerais produire plus, vendre plus. Je n'aime
pas fermer des usines, je n'aime pas réduire les effectifs. Je le fais
parce que c'est nécessaire dans un marché européen qui connaît des surcapacités de production, dont les clients ne sont plus là et sur lequel nous ne pouvons plus, trimestre après trimestre, perdre de l'argent."
MARTIN DESMARETZ de MAILLEBOIS
LAKSHMI MITTAL n’a pas (rien !) compris. De la part d’un ministre, d’un gouvernement, d’un régime politique qui trouve rationnel de perdre de l’argent tous les ans en grande quantité sans jamais s’arrêter depuis 35 ans, ce qui est irrationnel c’est le souci de ne pas continuer pour ARCELOR MITTAL trimestre après trimestre… Il est évident que les rôles sont totalement renversés et qu’il faut fuir ce Pays qui fut “LA FRANCE” et qui n’est plus que le champ clos de l’anarchie et du délire fol-dingue !