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France : Politique en France

“Moi, ce qu’il y a dans les articles de presse, par principe, je ne le crois pas.”

Cette phrase n'a pas été prononcée par Jean-Yves Le Gallou ni par un membre de la "réacosphère" mais par le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve :

"Il est un autre point sur lequel je voudrais insister : on ne peut répéter à l’envi des choses fausses, ni considérer, madame Attard, que sous prétexte que c’est écrit dans le journal, c’est vrai. J’ai appris à l’école à ne pas croire ce qu’il y a dans les journaux ou dans les livres, à exercer mon esprit critique et user de ma libre conscience plutôt que de gober béatement et benoîtement ce que dit la presse. Moi, ce qu’il y a dans les articles de presse, par principe je ne le crois pas. Je suis un esprit libre et indépendant et j’entends le demeurer. Bref, c’était peut-être dans L’Obs, ou dans le Petit Bessin illustré,mais par nature, et par essence, je n’y crois pas.

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11 commentaires

  1. Formidable aveu !
    “J’ai appris à l’école à ne pas croire ce qu’il y a dans les journaux ou dans les livres.”
    Moi, j’ai précisément appris à l’école à croire ce qu’il y avait dans les livres.
    Mais je suppose que les amis socialistes de Bernard Cazeneuve sont, depuis, arrivés à leurs fins, et qu’ils ont enfin abouti dans leur entreprise de subversion de l’école et du savoir.
    A tel point que d’innombrables abrutis anonymes, aujourd’hui, sur Internet, vous assurent, à l’unisson du ministre de l’Intérieur, que la mission de l’école consiste avant tout à inculquer le doute, la défiance, et particulièrement envers les livres, les maîtres, les professeurs, autrement dit à détruire l’autorité, l’ordre établi, tout ce qui a été validé par l’expérience des hommes et le filtre du temps.
    Au passage, je me demande bien ce que l’école aurait à enseigner sur les journaux. S’il y a une chose qui est en dehors de son domaine de compétence, c’est bien celle-là.
    Comment voulez-vous que l’école transmette le savoir aux enfants, si les autorités enfoncent dans les têtes que sa mission première est d’instiller le doute envers ce que disent, ou écrivent, les adultes ?
    Allez donc vous étonner que les gens lisent de moins en moins de livres, si le gouvernement lui-même déclare que la mission de l’école est de dresser les enfants à se méfier des livres, et de l’écrit en général !
    Nous avons encore une fois, ici, une illustration de la mission fondamentale de la gauche : détruire. Détruire, en priorité, ce qui est bon, vrai, juste et beau.

  2. il a bien raison ce Franc-Maçon de DOUTER des vérités des journaleux, menteurs et désinformateurs…. Parce que de Gauche. D’ailleurs, il a d’autant plus raison puisque le Ministre de la Désinformation Socialiste, Fleur Pellerin, avoue elle-même :
    “Malgré tout le respect que j’ai pour RTL et Europe 1. Il y a une mission spécifique de DECRYPTAGE de l’information, d’accès à la culture.”(sous-entendu : “qui est propre à France-Inter”)

  3. Mais à n’en pas douter il déclare que la vie privée… n’est pas une liberté.
    https://www.youtube.com/watch?v=WODKfxtJQbE
    C’est officiel : Robespierre est de retour.
    Baissez les têtes…

  4. Je suis un esprit libre et indépendant = franc mac

  5. Cazeneuve, fais gaffe ! Tu parles comme un négationniste… L’Inquisition républicaine, pardon, la XVIIe Chambre correctionnelle ne plaisante pas avec ça !

  6. Et pourtant, “l’école de la république” encourage la lecture de certains journaux, et prend appui sur certaines feuilles de chou pour “utiliser les écrits sociaux”, les “mettre en perspective” (le CLEMI organise régulièrement des stages pour les enseignants; rien que la notice google vous en dit long sur cette “association”) …
    A tel point que j’ai dû apprendre à mes enfants à ne pas croire ce que leur raconte l’école, à exercer leur esprit critique et user de leur libre conscience plutôt que de gober béatement et benoîtement ce que dit l’enseignant.

  7. C’est grave : On lui a appris à ne pas croire, à ne rien croire. C’est exactement comme si on lui avait appris à tout croire mais en négatif ! Il se croit libre alors qu’il est prisonnier de son éducation…
    Il n’a donc pas cette capacité de l’esprit (très chrétienne, il faut l’avouer) de distinguer ce qui est bien, vrai, permis, de ce qui est mal faux, défendu et qu’on nomme DISCERNEMENT !
    On ne peut que conseiller Monsieur Cazeneuve, il n’est jamais trop tard, de retrouver son libre arbitre, d’oser faire des choix pour distinguer ce qui est bon pour la France et les Français, le bien commun, de ce qui est néfaste, destructeur et mortifère : Le programme mis en œuvre !

  8. Quand on voit ta tronche, mon pote, nous, et bien on croit plus à la république.

  9. “Un esprit libre et indépendant” ? Il usurpe mon identité et il se moque du monde, lui le petit soldat de la Hollandie, cet autre pays du chômage, ce pays des fromages de la République offerts à tous les complices de François Hollande…
    Un esprit libre, lui ? Non, un esprit servile de la république bananière de François Hollande qui dresse des décors Potemkine partout tandis que le vieux cuirassé France est poussé vers l’iceberg !

  10. – C’est dur de former une équipe quand nous savons que nous sommes tous des menteurs, comment se faire confiance les uns aux autres.

  11. je vais chanter ” les désespérés ”
    Les désespérés :
    Se tiennent par la main
    Et marchent en silence
    Dans ces villes éteintes
    Que le crachin balance
    Le sol que leur pas
    Pas à pas fredonné
    Ils marchent en silence
    Les désespérés
    Ils ont brûlés leurs ailes
    Ils ont perdu leurs branches
    Tellement naufragés
    Que la mort paraît blanche
    Ils reviennent d’amour
    Ils se sont réveillés
    Ils marchent en silence
    Les désespérés
    Et je sais leur chemin
    Pour l’avoir cheminé
    Déjà plus de cent fois
    Cent fois plus qu’à moitié
    Moins vieux ou plus meurtris
    Ils vont terminer
    Partent en silence
    Les désespérés
    Lente sous le pont
    L’eau est douce et profonde
    Voici la bonne hôtesse
    Voici la fin du monde
    Ils pleurent leurs prénoms
    Comme de jeunes mariés
    Ils fondent en silence
    Les désespérés
    Que se lève celui
    Qui leur lance la pierre
    Ils ne sait de l’amour
    Que le verbe s’aimer
    Sur le pont il n’est plus rien
    Qu’une brume légère
    Ça s’oublie en silence
    Ceux qui ont espéré

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