Jeannette Bougrab vient de publier ses Lettres d’exil, sous-titrées La barbarie et nous, écrites depuis la Finlande où elle est partie vivre avec sa fille May. Elle dénonce la bienveillance politico-médiatique au service des promoteurs du communautarisme islamiste : voile, burkini, ramadan. Dans Présent, Caroline Parmentier recense :
"Jeannette Bougrab condamne les choix de perdition faits par la droite comme par la gauche depuis 30 ans : « On veut construire des mosquées alors qu’il n’y a plus de bibliothèques dans les quartiers. Les imams ont remplacé les instituteurs. La situation s’est aggravée depuis mon départ. »
« La violence est omniprésente dans l’islam »
Elle évoque une France « gangrenée par l’islamisme » et égrène la litanie des morts : Charlie, le Bataclan, le 14 juillet à Nice, le père Hamel, le couple de policiers de Magnanville, les militaires français, les adolescents, les enfants… « L’idée qu’en France on est protégé, est une erreur. On n’est plus protégé. »
De son exil géographique, elle fustige « l’exil intérieur » auxquels sont assignés avec elle les millions de Français meurtris par la terreur et exaspérés par ce qu’elle appelle « l’empire du déni » : « La guerre contre Daesh est une chose. Mais le combat contre les bien-pensants occidentaux en est une autre, à bien des égards plus complexe et sournoise. Il est vital que nous commencions, dès à présent, cette déradicalisation des esprits. »
Plus politiquement incorrect encore et plus précis, celle qui se déclare Française, Arabe et musulmane se dit « excédée d’entendre autour d’elle que sa culture est pure tolérance, alors que la violence y est omniprésente » :
« Qu’on cesse de m’opposer la religion de l’amour d’un islam imaginaire par crainte de m’entendre proférer la vérité. Moi, la fille de musulmans, je crois qu’il n’y a pas d’autre choix pour la France que d’expulser l’islam de la cité. (…) N’avons-nous plus le désir et l’amour de la France ? »