Lu dans Présent :
"Les autorités algériennes viennent de refuser que les enquêteurs français ramènent des prélèvements pourtant prometteurs réalisés sur les crânes des religieux assassinés, si ce n’est des photos et des radios. Quelque chose à cacher ? En fin de compte c’était trop beau pour être vrai. L’accord donné par l’Algérie à la venue du juge Trévidic sur son sol n’était qu’un leurre diplomatique. Alger n’a jamais eu l’intention de faire avancer l’enquête et aujourd’hui, ils dénoncent carrément l’ingérence totale des juges français dans les affaires algériennes.
Selon France Info, « les experts français étaient très optimistes. Ils pensaient pouvoir dire si les moines avaient été égorgés ou décapités après leur mort ». Et France Inter d’expliquer que « les toutes premières conclusions des experts français mettraient en doute la date officielle de la mort, le 21 mai 1996, date de la publication d’un communiqué du GIA qui annonçait l’exécution des moines, un mois après leur enlèvement ». La thèse officielle de l’Algérie est donc une nouvelle fois battue en brèche, ce qui expliquerait ce blocage. […]"