Ce libre propos d’Alain Sanders est amusant :
Pour contrer les obscurantistes trumpistes, persécuteurs supposés de chercheurs (qui cherchent sans jamais rien trouver généralement), Macron a lancé l’opération Safe place for Science (« un abri sûr pour la science » en français, langue que ledit Macron semble avoir en détestation). Le principe est simple : accueil en France de « scientifiques » américains qui seraient empêchés de poursuivre leurs travaux aux États-Unis. Et donc prêts à déserter leur patrie pour trouver asile dans la nôtre.
Pour l’heure, il y en aurait quelque huit ou neuf qui auraient ainsi demandé à émigrer dans les (Ba)Bouches-du-Rhône où l’AMU (Aix-Marseille Université) a créé des postes à leur intention. Moins de dix donc. Et je me demande s’il y en aura beaucoup plus : quoiqu’ils en aient contre le nouveau gouvernement américain, ces pieds-nickelés gauchards ne sont pas prêts à abandonner leur American way of life, leurs logements de fonction, leurs salaires et leur confort pour les aléas de petites universités de rencontre.
Le Parisien de la semaine dernière a rencontré trois de ces postulants remontés comme des militants extrémistes : Brian Sandberg, James, Lisa. Le « James » en question tient à cacher son patronyme pour, dit-il, « ne pas nuire à ses collègues là-bas ». Ce qui ne l’empêche pas, va comprendre Charles, de poser sur la photo aux côtés de son collègue déserteur Brian Sandberg (il est, de ce fait, désormais reconnu par la terre entière…). Ce « James » a-t-il vu ses financements coupés ou ratiboisés aux États-Unis ? Aucunement. Mais il considère qu’ils « pourraient l’être ». Quand on lui demande ce qu’il éprouve à l’égard de son gouvernement, il se lâche : « Ce n’est pas de la peur, c’est du dégoût ».
Comme ce « James » dont, apparemment, tout le monde se fout aux USA (qui se soucie vraiment d’un « climatologue de plus ou de moins ?), Brain Sandberg joue à se faire peur. Spécialiste de l’histoire du climat, il dit qu’il était en France récemment (pour dispenser sa science…) et que, avant de revenir aux États-Unis, les questions ont fusé dans sa tête sur « d’éventuelles représailles » (sic) : « Est-ce qu’on va m’arrêter à la frontière ? Est-ce qu’on va me poser des questions ? ». Eh bien, non : personne ne l’a arrêté à la frontière, personne ne lui a posé de questions et il a pu reprendre un avion pour la France sans problème. Dur, dur de jouer les résistants quand il n’y a rien contre quoi résister…
Ces parasites qui vont s’installer chez nous (on n’a pourtant pas besoin d’eux, question « climatologues » on est abondamment pourvus…) bénéficieront d’une enveloppe de 15 millions d’euros débloqués par l’AMU pour une vingtaine de ces déserteurs, et l’État (c’est-à-dire nous dans les deux cas…) donnera une somme équivalente pour 19 postulants supplémentaires.
Lisa (prénom changé, elle a refusé d’être photographiée, elle), dit vouloir faire venir à Marseille ses deux enfants : « Je ne souhaite pas qu’ils grandissent dans un tel environnement aux États-Unis ». Elle a bien raison : l’environnement marseillais, ses dealers, son narcotrafic, ses racailles, ses zones de non-France, y’a pas mieux… Pauvre cruche qui ajoute : « La ville de Marseille est belle, j’adore être si proche de l’eau ». On lui conseille les quartiers Nord dans la journée et le Vieux Port à la nuit tombée. Elle va adorer.
L’AMU promet d’aider ces transfuges à la confuse vésanie à ouvrir des comptes en banque, à trouver des écoles pour leurs lardons, à obtenir des visas, etc. : « Nous faisons un programme d’asile scientifique (sic) ». Les scientifiques français, souvent réduits à la portion congrue, apprécieront ces débauches de soins et d’argent en faveur de ces bobos yankees qui font des cacas nerveux…
TontonJean
Ai-je bien lu? Ces Messieurs garderaient la totalité de leurs salaires USA et en France Nous en rajouterions?