Le 15 mai, le Conseil national de Monaco avait voté par 19 voix contre 2 une proposition de loi visant à légaliser l’avortement jusqu’à la 12e semaine de grossesse.
Le 18 novembre, le prince Albert a déclaré qu’il ne donnerait pas suite à cette proposition de loi. Il dit comprendre « la sensibilité de ce sujet, l’émotion qu’il peut soulever et le souvenir douloureux qu’il peut évoquer pour certaines personnes », mais considère que « le cadre actuel respecte ce que nous sommes au regard de la place qu’occupe la religion catholique dans notre pays, tout en garantissant un accompagnement sûr et plus humain ».
L’avortement reste donc interdit à Monaco sauf en cas de viol, de maladie ou de malformation fœtale irréversible, et de danger pour la vie de la mère.
