A l’occasion du centenaire de Maximam gravissimamque (18 janvier 1924), les Archives diocésaines du diocèse de Toulon reviennent sur la réception à Fréjus-Toulon de cette Encyclique approuvant les associations diocésaines que les évêques se voyaient désormais autorisés par Pie XI à créer dans leurs diocèses. Si Monseigneur Guillibert se réjouit de la pacification religieuse que permettait cet accord entre le Vatican et la République française, l’évêque de Fréjus sacré à Rome par saint Pie X en 1906, n’en restait pas moins prudent vis-à-vis d’un Etat se revendiquant toujours profondément laïc. Il avait d’ailleurs envoyé au Pape en décembre 1922 un mémoire confidentiel défavorable à l’option des associations diocèses alors en négociation avec la France. De même, Pie XI encourageant, sans les contraindre, les évêques à créer leurs associations diocésaines, celle de Fréjus-Toulon ne fut fondée qu’après la mort de Monseigneur Guillibert.
Emission Mémoire Diocésaine (RCF-Méditerranée) du 31 janvier 2024 sur la réception de l’Encyclique Maximam gravissimamque (18 janvier 1924) dans le diocèse de Fréjus-Toulon à travers les archives et périodiques diocésains