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Valeurs chrétiennes : Education

Morale laïque : l’école empiète sur la mission des parents

Le ministre de l’Education, Vincent Peillon, annonce la mise en place de cours de "morale laïque" dès la rentrée 2013 :

P"Je n’ai pas dit instruction civique mais bien morale laïque. C’est plus
large, cela comporte une construction du citoyen avec certes une
connaissance des règles de la société, de droit, du fonctionnement de la
démocratie, mais aussi toutes les questions que l’on se pose sur le
sens de l’existence humaine
, sur le rapport à soi, aux autres, à ce qui
fait une vie heureuse ou une vie bonne. Si ces questions ne sont pas
posées, réfléchies, enseignées à l’école, elles le sont ailleurs par les
marchands et par les intégristes de toutes sortes
. Si la république ne
dit pas quelle est sa vision de ce que sont les vertus et les vices, le
bien et le mal, le juste et l’injuste, d’autres le font à sa place. […]

Le but de la morale laïque est de permettre à chaque élève de
s’émanciper
, car le point de départ de la laïcité c’est le respect
absolu de la liberté de conscience. Pour donner la liberté du choix, il
faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial,
ethnique, social, intellectuel
, pour après faire un choix."

C'est une nouvelle atteinte à la liberté scolaire, au droit des parents à éduquer leurs enfants. Et puis l'on voit mal une morale authentique justifier le meurtre de l'enfant à naître, la dénaturation du mariage, etc. Vincent Peillon, dont le modèle reste le laïciste Ferdinand Buisson (président de la commission parlementaire qui rédige le texte de la loi de1905, créateur de la Ligue française des droits de l'Homme, auteur des Lois contre les Congrégations enseignantes), souhaite que l'enfant soit formaté par la République.

Pour rappel, le compendium du catéchisme de l'Eglise catholique enseigne :

"La loi morale est l’œuvre de la Sagesse divine. Elle
prescrit à l’homme les voies et les règles de conduite qui mènent à la
béatitude promise
et qui proscrivent les chemins qui éloignent de Dieu."

"La loi naturelle, inscrite par le Créateur dans le
cœur de tout homme, consiste en une participation à la sagesse et à la
bonté de Dieu. Elle exprime le sens moral originel, qui permet à l’homme
de discerner, par la raison, le bien et le mal. Elle est universelle et
immuable, et elle pose les bases des devoirs et des droits fondamentaux
de la personne, ainsi que de la communauté humaine et de la loi civile
elle-même."

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20 commentaires

  1. S’émanciper de quoi ? De l’idéologie dominante ? Des gourous des sectes franc-maçonnes ? Du prêt à penser médiatique ? De la fuite du réel qu’on veut nous imposer pour nous faire entrer dans ce “meilleur des mondes” qui a déjà laissé des millions d’inadaptés crever dans les goulags ?
    L’adhésion obligatoire aux jeunesses socialistes est pour bientôt. Comme au temps d’Adolphe !

  2. dimanche 2 septembre 2012
    Encore une de ces fumisteries totalitaires franc-maçonnes allant jusqu’à réveiller des gens de « goche » non totalement décervelés .
    C’est sur l’un de ces sites de « goche « que je trouve ce commentaire :
    *”arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel, pour après faire un choix” : bravo le moraliste Peillon !, mais ce donneur de leçons de civisme pourrait-il nous expliquer COMMENT UN ENFANT PEUT FAIRE UN CHOIX SANS DETERMINISME ( rappelons qu’ en dehors de son patrimoine génétique , l’ enfant est baigné dès l’ état fœtal dans un environnement qui l’influence ) ? ;
    en revanche , il n’ est aucunement fait mention du déterminisme étatique et de marché dans le développement des futurs esclaves de la mondialisation ! .
    Enfin donner des leçons de savoir-vivre à une population sans lui donner réellement les moyens de vivre décemment ( travail , logement , alimentation etc… ) est pure utopie . Marié à une journaliste de ce sac à pub de ” Nouvel Obs ” ( comme de nombreux autres politiques liés par des liens privés aux grands médias télévisuels ou de presse ) , ce père La Morale sait déjà sur quels journaux il peut s’ appuyer pour relayer sa propagande ! Ouf ! la morale de l’ intérêt général est sauve , pourvue qu’ elle masque suffisamment les magouilles privées chères à tous les administrateurs du capital qu’ ils soient de droite , de gauche , privés ou publics . Finalement , une bonne vieille morale bourgeoise que n’ auraient pas reniée les Jules ( Grévy , Favre , Simon , Ferry ) de la III ème république , mais qui , dans un monde en pleine déliquescence des valeurs , se révèle être un pet foireux en pleine tempête !

  3. Évidemment, c’est la mission des parents.
    Par contre, vous proposez quoi lorsque les parents sont “démissionnaires” comme dans beaucoup d’endroits en France ? Lorsque les parents ne transmettent rien, qu’ils ne respectent rien parce qu’eux même n’ont rien reçu dans ce domaine ?
    C’est une excellente initiative du ministre de permettre à tout le monde de partager un socle de valeurs communes pour permettre de vivre ensemble et d’être des hommes et femmes libres.
    Ce sera aussi un outil tout à fait adapté à l’école républicaine qui ne se paie pas le luxe de choisir son public et par conséquent, vise à mener le plus grand nombre vers le meilleur.

  4. Encore une fois, l’État veut se substituer non seulement aux familles mais aussi aux religions… On va laver le cerveau de nos enfants à l’exception des idéologies gaucho-marxistes dont le ministère de l’Éducation Nationale est un des derniers bastions !

  5. “l’école républicaine qui ne se paie pas le luxe de choisir son public”
    Désolée “Internaute”, mais quand une inspectrice de l’Éducation Nationale du Val d’Oise (et sans doute ailleurs de même) est amenée à inscrire dans un établissement privé sous contrat des élèves que l’école publique est incapable de “faire réussir”, c’est bien cette école que vous appelez “républicaine” qui “choisit son public” de facto, celui qui arrive à supporter son carcan et est suffisamment aidé en dehors pour “s’en sortir”.
    Et quand de nombreux lycées “républicains” font redoubler plus d’un quart de chaque classe, sans apporter aucune aide personnalisée spécifique aux redoublants, ce n’est pas “choisir son public”, c’est-à-dire ne garder que ceux dont les parents peuvent financer des cours particuliers? On comprend plus facilement alors les taux de réussite affichés pour le bac dans ces établissements.
    Trois remarques complémentaires:
    -ce qui est “gratuit” n’a pas de valeur
    -l’école publique française coûte doublement cher: on ferait de très sérieuses économies en adoptant le système de “coupon scolaire” en vigueur dans les pays scandinaves (après tout, la “sécu” rembourse de la même façon une visite chez le dentiste, que celui-ci soit “public” ou “libéral” (privé)
    -à quoi servent les services sociaux s’ils ne sont pas capables de suivre les enfants de parents “démissionnaires” (où est donc le “projet parental” desdits parents?)

  6. à Internaute :
    De nombreux parents ont démissionné parce que l’Éducation Nationale les y a incités : elle a voulu déconnecter les enfants de la génération de leurs parents afin de mieux pouvoir inculquer le credo socialiste aux jeunes générations et décrédibiliser les parents aux yeux de leurs enfants. Toutes les réformes mises en œuvre depuis le plan Langevin-Wallon n’ont eu d’autre but. Les “mathématiques modernes”, les nouvelles appellations grammaticales, le rejet de l’enseignement chronologique de l’histoire, etc. (la liste serait longue), tout ceci n’a eu d’autre objectif que de rompre autant que possible les liens familiaux. Il est plus aisé ainsi de contrôler les jeunes esprits. C’est réussi. C’est un plan révolutionnaire qui a été mis en œuvre par les militants laïcs avec l’appui des syndicats d’enseignants et la lâcheté ou la complicité des gouvernements successifs.
    Tous les régimes totalitaires veulent ainsi éduquer eux-mêmes la jeunesse pour la formater à leur guise. Pol Pot demandait aux enfants de dénoncer leurs parents récalcitrants aux autorités. On y revient. On y a d’ailleurs déjà eu droit après le 21 avril 2002, lorsque, dans cet entre deux tours digne d’une république soviétique, les enfants des quartiers populaires recevaient pour mission de certains de leurs enseignants et des représentants des jeunesses socialistes de faire réfléchir et, si possible, changer d’avis leurs parents.
    Si, comme vous le dîtes, cette “excellente initiative” visait à “mener le plus grand nombre vers le meilleur”, on pourrait peut-être applaudir ; mais ici, en guise de meilleur, il ne s’agit que d’inculquer la morale à la mode : celle du relativisme, celle de l’antiracisme primaire et unidirectionnel, celle de l’anathème contre tout ce qui n’est pas conforme à la doxa socialiste, celle de l’exclusion sectaire de toute manifestation publique de la foi, celle qui veut nous faire croire que la gauche c’est le bien et l’intelligence et que la droite c’est le mal absolu et l’obscurantisme.

  7. En fait, inculquer la morale laïque, c’est le cache sexe pour rééduquer les masses à l’idéologie dominante, comme nouveau catéchisme bien pensant…

  8. Déjà que l’on retire les enfants d’un père et d’une mère dans les bras des couples de sexe identique sans que l’enfant puisse avoir le choix comme un chien que l’on adopte… il faut que maintenant qu’on lui impose une morale de rééducation laïque…

  9. L’ouvrier maçon a repris la truelle de la dévalorisation des moeurs et de la déchristianisation inachevée.
    Soyons d’équerre, ayons le compas dans l’oeil !

  10. “morale laïque” : Non, plutôt propagande communiste.

  11. Le lavage de cerveau des petits élèves de l’Education Nationale va encore s’intensifier…Pour y échapper, il n’y a qu’une seule solution valable : les écoles catholiques hors-contrat!

  12. Que l’Etat socialiste décide de la morale à enseigner à mes enfants, c’est tout simplement effrayant…Au secours, on se croirait sous une dictature !

  13. PEILLON , DIGNE FILS DES BOUYGHES, LE LAY ET CONSORTS QUI AFFIRMAIENT :
    (ARTICLE :Les chaînes de télévision vivent essentiellement de la publicité. :
    “Soyons réalistes : à la base, le métier de tf1, c’est d’aider Coca Cola, par exemple à vendre son produit (…). Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est à dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible .”)
    Peillon ne nous fait rien d’autre qu’ adapter leur message à lécole :
    “Soyons réalistes : à la base, le métier de ministre franc-mac à l’Education Nationale , c’est d’aider la Loge , par exemple à vendre son produit (…). Or pour que son message soit perçu, il faut que le cerveau de l’élève soit disponible. Nos leçons ont pour vocation de le rendre disponible : c’est à dire de le vider , de le dé-déterminer pour le préparer à notre Morale . Ce qu’il convient d’obtenir, c’est de l’espace et du temps de cerveau humain disponible (…).”

  14. “Si la république ne dit pas qu’elle est sa vision de ce que sont les vertus et les vices…”, M. Peillon pourrait-il rappeler les origines de la République ? De quel droit un régime qui s’est construit dans le sang des innocents peut-il dire ce qui est vice et ce qui est vertu ?

  15. il n’y a pas de morale laïque, il n’y a de morale que religieuse. les 10 commandements n’ont pas été inventés par la république à ce que je sache !

  16. “Si la république ne dit pas quelle est sa vision de ce que sont les vertus et les vices, le bien et le mal, le juste et l’injuste, d’autres le font à sa place.”
    Mais M. Peillon, la république ne sait même pas définir ce qu’est un bien ou ce qu’est le mal. Il n’y a qu’à voir le corpus juridique qu’elle fait voter. Un régime qui tue l’enfant à naître, et qui s’apprête à faire pareil avec les vieux, ne peut pas affirmer de façon crédible qu’elle est en mesure de donner la définition des vices et des vertus…
    “Le but de la morale laïque est de permettre à chaque élève de s’émanciper, car le point de départ de la laïcité c’est le respect absolu de la liberté de conscience. Pour donner la liberté du choix, il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel, pour après faire un choix.”

    Ceci est une autre imbécilité. La morale laïque s’appuie sur quoi pour définir ses valeurs ? Elle s’emploie à nier sa source, à couper ses racines, qui n’en déplaise à M Peillon, sont chrétiennes. Couper les racines, arracher à tous les déterminismes, c’est la meilleure façon de ne pas éduquer les consciences, et de ne pas pouvoir, justement choisir…
    De ce fait, la république abrutit le citoyen, en faisant sans le dire l’apologie du relativisme, où l’individu anesthésie sa propre conscience. C’est très grave !

  17. Bigre. D’ici là, on peut redoubler de prières familiales.

  18. D’une part, ça ne coûte rien, ça ne pèse rien dans le budget de l’Etat donc perlin-pimpim soluble dans de l’amnésine, et ça vous pose dans l’opinion du peuple degôche.
    D’autre part, Vincent Peillon est issu du côté maternel d’une famille alsacienne. Sa mère Françoise Blum, née en 1930, fut directrice de recherche à l’INSERM, spécialiste en physiopathologie de l’hypophyse et de la prolactine, son grand-père était le professeur Léon Blum (1878-1930), grand spécialiste de la physiopathologie rénale à Strasbourg, initiateur de l’insulinothérapie en France, fils aîné du rabbin Félix Blum (1847-1925) et de Jeannette Lederman, et sa grand-mère Thérèse Lion (1894-1985), née à Caen, fille d’un assureur de Moselle, avocate et féministe, dont le militantisme marqua particulièrement le jeune Vincent. Son oncle maternel est Étienne-Émile Baulieu (né Étienne Blum), professeur honoraire de médecine du Collège de France et membre de l’Académie des sciences, et sa tante maternelle est Suzanne de Brunhoff, née en 1929, une ancienne économiste du CNRS, belle-fille du créateur de Babar.
    Ce qui explique bien des choses et éclaire sur les intentions profondes de la “chose”.

  19. “Le but de la morale laïque est de permettre de s’émanciper”. L’Etat à tendance totalitaire aurait donc le droit d’imposer une philosophie particulière, dont la valeur absolue est la liberté, et non pas par exemple l’amour comme pour les chrétiens ou le devoir comme pour des stoiciens.
    S’émanciper de quoi ? Officiellement selon V.Peillon, de ‘tous les conditionnements’ : expression ambigüe qui mêle sans discerner des éléments mauvais contre lesquels il est légitime de lutter (maladies, misère, analphabétisme, …), d’autres qui définissent son identité naturelle (comme son corps, son sexe), et enfin le patrimoine reçu par la personne en héritage, comme la langue, la famille, l’éducation, ou encore la patrie.
    Mais au fond ce ne sont là que des ennemis secondaires pour ce philosophe.
    En dernière instance, ce dont il faudrait s’émanciper selon cette philosophie, c’est de son statut de créature, pour acquérir une soi-disant liberté parfaite. Comme c’est impossible, puisque l’homme ne s’est pas fait tout seul, au moins cherche-t-on à couper tout lien avec le créateur.
    C’est la promesse du tentateur dans la Genèse : “vous serez comme des dieux”.

  20. On peut déjà prévoir que tous les partis réactionnaires, conservateurs seront favorables à ce retour.
    Cela ressemble à la réaction d’un parent qui, faute d’arguments, incapable de comprendre, recourt à une méthode simpliste et convenue comme la fessée.
    C’est un aveu d’échec, d’impuissance, un manque d’intelligence, une régression.
    En tout cas, il me semble que la moindre des choses serait que nos dirigeants commencent par montrer l’exemple. C’est même primordial. Or, c’est exactement le contraire. Ils font le contraire de ce qu’ils disent.
    La morale est débile parce qu’elle se donne raison elle-même, ou elle permet à celui qui l’enseigne de se faire plaisir, sans avoir à examiner ce qu’il en est. La morale est débile parce qu’elle est complètement conditionnée, et donc aveugle.

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