La mort de la britannique Melita Norwood début juin (ici, v.o.) est l’occasion de se rendre compte de l’indécente impunité dont bénéficient les complices des crimes communistes. On a découvert il y a quelques années que cette dame avait espionné, pendant plus de trente ans, au profit de l’Union Soviétique. Travaillant dans un organisme lié à la recherche nucléaire britannique, elle a fourni après la Deuxième guerre mondiale des renseignements qui auraient permis aux Soviétiques de gagner deux ans dans leur quête de la bombe atomique.
Que lui arriva-t-il quand, en 1999, on a découvert sa trahison au profit d’un régime criminel ? Rien. Comme le dit The Economist, les autorités britanniques "ne voulaient pas avoir l’air de se comporter méchamment envers une vieille dame." Une vieille dame au profil de grand’mère idéale (photo), qui pourtant affirmait que si c’était à refaire, elle le referait.
L’hebdomadaire britannique voit dans cette impunité le signe d’une complaisance persistante vis-à-vis du communisme :
(…) Les autorités britanniques continuent de chasser les criminels de guerre nazis toujours en vie. (…) Peu le contesteraient : les collaborateurs du génocide nazi n’ont pas à dormir tranquilles la nuit. Mais ils semble étrange que même les complices les plus enthousiastes de l’autre empire totalitaire d’Europe n’encourrent pas la moindre remontrance officielle.