Né en 1994, Corentin Dugast est missionnaire sur les réseaux sociaux. Depuis sa conversion à l’âge de vingt ans, il est convaincu de l’importance de la prière et de l’apostolat. Il vient de publier un manifeste spirituel et politique, Mourir pour la vérité, dans les pas de Charlie Kirk, pour que notre avenir soit réellement meilleur, et que nous puissions laisser un monde plus beau à nos enfants. Pour ce faire, il souligne l’importance de deux éléments : reconstruire notre vie intérieure, reconstruire notre vie publique. Dans cet ordre. Dès le début de l’ouvrage, le ton est donné :
Sans vie intérieure, il n’y a pas de relation à Jésus. Sans relation à Jésus, il n’y a pas de peuple de Dieu. Sans peuple de Dieu, il n’y a pas de chrétienté. Sans chrétienté, notre société n’est qu’un néant désespérant.
Pour reprendre le titre de l’ouvrage d’Eric Zemmour, la messe n’est pas dite et Corentin Dugast souligne que plusieurs fois dans l’histoire de France, le peuple a cru que celle-ci étant dite :
Tolbiac, Bouvine, guerre de Cent Ans, Révolution française et Colonnes infernales en Vendée, Commune, Première Guerre mondiale, Deuxième Guerre mondiale… Combien de fois les Français ont dû se dire que la fin était proche et qu’il ne resterait rien de la belle France que nous aimons ? Et pourtant, chaque fois le sursaut, chaque fois, la relève, chaque fois un nouveau souffle, chaque fois les cathédrales s’élèvent et les saints prêchent, soignent, consolent et enseignent pour réparer cette terre et ce pays derrière les démons qui reviennent sans cesse à chaque siècle.
Dans ce combat pour la France, le combat en faveur de la famille est majeur :
Entendre notre président parler de réarmement démographique, invitant les Français à fonder des familles des familles et faire des bébés, est risible quand on sait toutes les politiques anti-familles qui se succèdent depuis des années. Il faut être sacrément plein d’espérance en Dieu pour persévérer et fonder sa famille aujourd’hui.
Mourir pour la vérité, c’est mourir pour le Christ, lui est le chemin, la vérité et la vie. Comme le souligne le cérémonial du départ routier,
Un routier scout qui n’a pas tout donné, n’a rien donné. Un routier scout qui ne sait pas mourir n’est bon à rien.
