Lu dans Zenit :
Depuis des décennies, des études sociologiques soulignent que les confessions religieuses conservatrices ont connu une croissance soutenue, tandis que les progressistes ont vu leurs effectifs diminuer. La tendance conservatrice de l’Eglise catholique aux Etats-Unis a fait l’objet d’une analyse approfondie par l’agence de presse Associated Press, qui a mis en lumière le changement de génération au sein du clergé et ses implications pour l’avenir de l’institution.
Le rapport, intitulé « A Step Back in Time », souligne que les prêtres progressistes qui ont dominé l’Église aux États-Unis après le Concile Vatican II sont remplacés par une nouvelle génération plus conservatrice. Ce changement a suscité des réactions mitigées parmi les membres les plus âgés du clergé, dont beaucoup se sentent déçus, voire en colère, face à ce qu’ils perçoivent comme un recul des « progrès » accomplis au cours des décennies précédentes. Toutefois, ce phénomène n’est pas nouveau et n’est pas l’apanage de l’Église Catholique. Depuis des décennies, des études sociologiques soulignent que les confessions religieuses conservatrices ont connu une croissance soutenue, tandis que les progressistes ont vu leurs effectifs diminuer. Cette tendance s’est également reflétée dans l’Église Catholique, comme le montrent plusieurs rapports et enquêtes récentes. Par exemple, le sociologue Mark Regnerus a observé une augmentation significative du nombre de jeunes prêtres qui s’identifient comme conservateurs, par rapport aux décennies précédentes. En outre, un rapport de l’Université catholique d’Amérique a révélé que les prêtres progressistes sont quasiment absents de la génération la plus récente du clergé.
Ce changement dans la composition du clergé a suscité des débats au sein de l’Église, mais il pose aussi la question de l’avenir de l’institution. Cette tendance conservatrice représente-t-elle une vision anticipée de ce que sera l’Église à l’avenir ? Ou s’agit-il simplement d’une réponse aux réalités démographiques et sociales du présent ? Indépendamment des opinions divergentes, le fait est que l’Église Catholique aux États-Unis connaît un changement significatif dans sa structure et son orientation pastorale. Ce phénomène, loin de passer inaperçu, fait l’objet d’une analyse approfondie de la part des sociologues, des responsables religieux et des médias.
Irishman
Les progressistes détiennent encore les commandes de l’Église, à qui ils ont fait tant de mal depuis trop longtemps !
Et en plus, ils sont incapables de comprendre les conséquences de leurs errements, incapables d’accepter que l’on puisse préférer les formes classiques et même traditionnelles, incapables qu’ils sont de comprendre que l’âme pour s’élever a besoin de beauté, de respect et de mystère !
Les progressistes ont toujours un cœur gros comme ça et une cervelle de moineau…
Collapsus
Le pape actuel est l’expression de cette mainmise des progressistes sur les organes de contrôle de l’Eglise. Mais si la masse des prêtres devient plus conservatrice, cela se ressentira sur les évêques puis sur les cardinaux électeurs. Donc le Pape à venir …
Gardons l’Espérance.
Michel
Les moderno-progressistes ont en commun un orgueil démesuré qui les empêchent de reconnaître l’échec patent de leurs réformes et qu’ils ne sont pas l’avenir de l’Église : le pape actuel en est ainsi à chercher une issue sur un “chemin synodal” qui ne mène nulle part ou dans des escapades exotiques en Mongolie ou en Papouasie…
ExtraEcclesiamnullasalus
Je ne partage pas l’optimisme, à moyen et long termes, de cet article.
Le chaos, l’ambiguïté et la confusion, délibérément et habilement entretenus, organisés et développés au sein de l’Eglise, représentent la manifestation de décennies de subversion interne, dont le pape François constitue la figure de proue vaticane actuelle. La Très Sainte Vierge, nous a avertis, en 1917, contre le véritable fléau du communisme athée, viscéralement liberticide, totalitaire et génocidaire. Et l’Eglise, en général, n’a pas écouté ! Non seulement elle n’a pas écouté, mais des pans entiers en ont fait la promotion sous sa forme la plus visible, la plus connue, celle de la “théologie de la libération” !
Cette théologie, faussement qualifiée de libératrice (manipulation et détournement du champ sémantique, dont les communistes génocidaires se sont faits une redoutable spécialité) mais authentique instrument d’asservissement idéologique de masse, n’est que la croyance communiste athée meurtrière, grossièrement habillée, déguisée, en religion faussement chrétienne, et tout aussi faussement basée sur l’amour du prochain. La “théologie de la libération”, mensonge communiste satanique, n’est en réalité que le résultat de l’infiltration, de l’usurpation et de la perversion, patiemment et habilement organisées, de la doctrine et de l’identité catholiques romaines par les adeptes de la secte communiste athée, qui avancent masqués dans l’Eglise.
A la suite de la révolution bolchévique de 1917 en Russie impériale, les communistes athées génocidaires ont, dans la foulée, persécuté les chrétiens catholiques romains et Orthodoxes, détruit leurs églises et assassiné ou déporté leurs prêtres. Leur haine communiste démoniaque les poussait à vouloir complètement détruire la foi chrétienne sous toutes ses formes. En 1927, le pape Pie XI, ordonna l’arrêt des négociations avec Moscou; négociations non officielles et secrètes, dirigées par le nonce apostolique en Allemagne, Eugenio Pacelli (futur pape Pie XII), qui avaient principalement pour but de venir en aide aux chrétiens persécutés, torturés et assassinés, par le régime communiste moscovite sanguinaire.
Le Boucher du Caucase et maître du Kremlin de l’époque, Joseph Staline, psychopathe meurtrier, n’a pas dû apprécier la rupture unilatérale des pourparlers, initiée par le Vatican, et c’est, sans doute à partir de ce moment-là qu’il a dû commencer à imaginer son plan démoniaque d’infiltration et de subversion de l’Eglise catholique romaine (équivalent ecclésiastique de la “longue marche à travers les institutions” des communistes entristes, usurpateurs et imposteurs subversifs, dans l’appareil d’Etat occidental). Mais, seul l’accès aux archives secrètes du Kremlin et du GPU et NKVD, ancêtres du KGB, pourrait nous fournir les informations détaillées et les dates exactes de la prise de ces décisions, qui ont eu un impact profond et durable sur l’Eglise d’Occident et d’Orient.
On pourra consulter avec profit les déclarations faites par Dr Bella Dodd (juriste et ancien cadre du parti communiste américain, convertie au catholicisme romain), Manning Johnson et Dr Alice von Hildebrand (dans un entretien accordé à Michael Voris (Church Militant), au cours duquel Alice von Hildebrand affirma que, durant 20 (vingt) ans, période durant laquelle Bella Dodd était membre du CPUSA (parti communiste des EUA), cette dernière avait recruté env. 1.100 (mille cent) communistes, “hommes sans foi ni éthique”, qui furent placés dans les séminaires catholiques (américains ?) afin de subvertir l’Eglise catholique romaine de l’intérieur. Force est de constater que, près d’un siècle plus tard, les résultats toxiques sont bien présents.
A ce jour, le pape François, jésuite argentin qui ne possède pas la foi surnaturelle, notoirement hostile au dépôt de la Foi, et dont l’ordre religieux, à quelques exceptions individuelles près, a complètement sombré dans l’apostasie, a créé cardinal env. les 3/4 des membres du Collège cardinalice. A moins d’un authentique miracle, le prochain pape dont l’élection se fera, au plus tard, d’ici quelques années seulement, sera possiblement encore plus hostile au dépôt de la Foi que l’actuel. Le risque pour l’Eglise est celui de se laisser entraîner vers l’apostasie générale.
A titre personnel, je vois les évènements qui se déroulent dans l’Eglise comme un châtiment, un temps d’épreuve pour l’Eglise, à cause de sa désobéissance flagrante et persistante. L’exemple le plus coupable : des sodomites criminels, pervers et dévergondés, déguisés en prêtres catholiques, qui ont l’audace ou la témérité suicidaire, de célébrer la Sainte Messe en état de péché mortel !
L’Eglise, au niveau des clercs, est littéralement infestée de sodomites, pervers criminels et sacrilèges, qui font des mains et des pieds pour essayer de subvertir les enseignements de l’Eglise depuis sa fondation. Et nous, l’Eglise en général, par esprit d’obéissance dévoyé, dénaturé, nous regardons et nous laissons faire. Contrairement à l’Israël vétérotestamentaire, peuple bien trop souvent infidèle et idolâtre, notre exil ne sera pas vers une Babylonie extérieure et païenne mais vers une Babylonie intérieure. L’exil d’une nouvelle traversée du désert, le temps que nous soyons purifiés de nos nombreuses et graves scories, avant de pouvoir entrer à nouveau dans notre nouvelle Terre promise. De quelle nature sera-t-elle exactement ? L’avenir nous le montrera.
Bibliographie anglophone :
“School of Darkness”, Bella V. Dodd, Angelico Press, 2017 (réédition de 1954).
“Infiltration – The Plot to Destroy the Church from Within”, Dr. Taylor R. Marshall, Crisis Publications, 2019.
“The Devil and Bella Dodd – One Woman’s Struggle against Communism and her Redemption”, Dr Mary A. Nicholas et Dr Paul Kengor, TAN Books, 2022.
zongadar
Je ne pense pas que ce soit une question d’optimisme ou de pessimisme mais d’Espérance. Nous arrivons à la fin d’un temps avec beaucoup de troubles (guerres, plandémies, famines, catastrophes dites naturelles…cf. l’Apocalypse) et nous aurons besoin de prêtres qui ne soient pas bouffés par l'”athéisme fluide” (pour reprendre l’expression du Cal Sarah, le 09/04 au Cameroum, cf. l’Homme Nouveau) dont les sujets sont annoncés par le W6rld Ec6nomic F6rum…(une petite pensée pour ‘l’Eglise Verte’). Dieu mène la barque de Pierre même si on arrive à douter que François soit Pierre. On voit aussi que les ‘Israéliens’ veulent la guerre pour faire advenir plus vite la venue du Messie. L’agenda est le même pour tous, les attentes sont différentes. En conclusion, c’est plutôt une bonne nouvelle.