Le sénateur-maire UMP sortant, Jacques Peyrat, a privé de délégation 9 de ses adjoints, proches du secrétaire d’État à l’Outre-Mer, Christian Estrosi, adoubé contre lui par l’UMP pour la municipale de Nice. Même problème à gauche, le candidat investi par le PS, Patrick Allemand, se retrouve face au socialiste dissident, Patrick Mottard. Hervé Cael est le candidat du MoDem. Quant à Rémy François, il est l’éventuel représentant du FN. La tentative de Nicolas Sarkozy de persuader M. Peyrat de se retirer n’a pas fonctionné : à 76 ans, il persiste dans sa volonté de se présenter pour un troisième mandat :
"On m’a promis un plat de lentilles, de rester sénateur avec la présidence de la commission de la défense et des forces armées, mais je n’en ai rien à foutre d’être sénateur, c’est Nice que je veux et ce n’est pas Paris qui fait l’élection ici."
Le Front national propose de former une alliance avec M. Peyrat, ancien du Front National avant de rallier le RPR puis l’UMP. Jacques Peyrat a répondu pour le moment :
"Quand on a quitté un mouvement, ce n’est pas pour y revenir".
Réaction du FN :
"Nous n’avons jamais demandé à Jacques Peyrat de revenir au FN, mais nous avons des atomes crochus. On pourrait s’entendre et le FN ne présenterait pas de candidats à Nice".