Outre Neuilly, bon nombre de villes connaissent des listes dissidentes à droite : à Paris, dans le 8e arrondissement, le maire UMP sortant François Lebel (qui a marié Nicolas Sarkozy et Carla Bruni) se présente contre le candidat investi par l’UMP, Pierre Lellouche. Mme de Panafieu, dans le 17e, devra affronter une liste conduite par son ancien directeur de cabinet. Les parachutages de Rachida Dati dans le 7e, Jean-Marie Cavada en duo avec Christine Lagarde dans le 12e, de Marie-Laure Harel, chargée de mission à l’Elysée, dans le 16e, suscitent tout autant de commentaires négatifs.
A Aix-en-Provence, la députée (UMP) Maryse Joissains-Masini affronte les principaux adjoints UMP du maire, alliés au MoDem. A Marignane, Daniel Simonpieri, apparenté UMP depuis 2004 affronte le dissident Eric Le Dissès, ex-directeur de campagne du député (UMP) Eric Diard. A Nice, le maire sortant (UMP), Jacques Peyrat, n’accepte pas la candidature de Christian Estrosi.
A Mulhouse, le maire sortant (ex-PS), Jean-Marie Bockel, investi par l’UMP, doit faire face à la fronde de l’UMP locale, qui veut constituer une liste dissidente. Division également à Colmar, à Metz, à Nogent-sur-Marne, à Reims (où s’affrontent 2 anciens ministres, Renaud Dutreil, candidat officiel, et Catherine Vautrin), à Annecy, à Caen, Saint-Germain-en-Laye, Versailles, Le Chesnay, Le Vésinet, Chambourcy, Joinville, Livry-Gargan, Boulogne-Billancourt…