Sous réserve de la publication des listes déposées pour le second tour des municipales, voici une carte de villes où une fusion de listes de droite, y compris le RN, semble avoir été conclue, et de villes où la fusion de listes de droite a échoué, malgré des pourparlers.
Le nombre de fusion, quoique faible, est en léger progrès par rapport à 2014, où une fusion des listes de droite n’avait eu lieu que dans deux villes (Villeneuve-Saint-Georges et L’Hôpital) et s’était soldée par un échec dans les deux cas.
Cette année encore, l’arithmétique du second tour s’annonce précaire dans les villes où cette fusion a pu être réalisée, mais il faut néanmoins féliciter la hauteur de vue des têtes de liste en question.
Surtout, on pourra regretter que des villes beaucoup plus “prenables” par une liste d’union, telles que Tarascon ou La Seyne-sur-Mer,, soient encore une fois victime de la mesquinerie des politiques.
L’échec de l’union à Carpentras est particulièrement symbolique: le divers-droite Bertrand de La Chesnais, au profil exceptionnel, aurait dû pouvoir rassembler toutes les droites, mais comme en 2014 le député LR Julien Aubert porte la responsabilité d’une triangulaire qui ne pourra que profiter au maire sortant de gauche.
philippe paternot
la droite française est donc dans certains endroit la plus bête du monde!
espérons que les électeurs s’en rendent compte au plus tot