Lu dans Présent :
"Le gouvernement a lancé mardi une campagne nationale de communication pour lutter «contre les mariages forcés et les mutilations sexuelles» [brochure contre l'excision, brochure contre le mariage forcé]. Des pratiques qui, selon les chiffres officiels, toucheraient, dans la France multi-ethnique et multiculturelle, «des dizaines de milliers de fillettes et de jeunes femmes». […] Malheureusement, la campagne gouvernementale contre ces restes de barbarie, conduite par Valérie Létard, commence par l‘énoncé d’une contrevérité. Fustigeant ces «archaïsmes» et ces «pratiques d’un autre âge», Mme la secrétaire d’Etat à la Solidarité n’hésite pas à affirmer :
«Mariages forcés et mutilations sexuelles – que ce soit l’excision qui consiste en l’ablation du clitoris ou bien l’infibulation qui consiste à coudre les grandes lèvres – ne sont pas l’apanage d’une culture particulière (…). Je me refuse à stigmatiser une catégorie sociale et religieuse.»
[…] De façon générale, ces pratiques mutilantes sont ethniquement identifiées comme étant celles de certaines peuplades d’Afrique noire. Même si ces dernières n’en détiennent pas pour autant l’exclusivité. Mais en France, auteurs et victimes de ces pratiques «archaïques» viennent principalement de cette zone géographique. Selon une étude de l’Institut national des études démographiques (INED), le principal facteur de risque de mutilations sexuelles, dont ont été victimes «100 à 140 millions de femmes dans le monde», réside essentiellement dans l’appartenance ethnique. Y aurait-il donc, contrairement aux dogmes de la laïcité républicaine, des ethnies moins évoluées que d’autres ? On n’ose croire à pareille hérésie…
Quant au mariage forcé, il est de mise, lui, dans tout le continent africain. Et de façon plus générale dans tous les pays musulmans. Il sévit bien sûr dans les communautés de la diaspora musulmane installées en Europe. […] Ces pratiques coutumières appartiennent donc bien, quoi qu’en dise Mme Létard, à des civilisations précises, archaïques et souvent très éloignées de la nôtre. […] Ce genre de réalités qu’il faut désormais taire, constituent autant de preuves accablantes contre la responsabilité criminelle de nos hommes politiques"
Il reste à savoir si les divers responsables de l'islam qui est en France condamnent également ces pratiques "archaïques".
jp
Il est d’ailleurs “amusant” de voir que bien des commentateurs, qui revendiquent haut et fort leur “laïcité” s’en prennent à la Messe en latin, question purement interne à l’Eglise, et qui n’a jamais fait de mal à personne, mais sont d’un silence absolu sur ces mutilations et mariages forcés. Cherchons l’erreur…
Croan
Diaspora musulmane? parlons plutôt d’invasion!!!
Vince
et éliminons l’erreur
O Rei Sebastiao
Il n’est pas certain que l’excision soit l’apanage de l’Islam
Il semblerait qu’elle soit pratiquée sur les fillettes coptes
On parle d’ailleurs d’excision “pharaonique”
Enfin, elle est trés largement répandue chez les fillettes de l’Afrique de l’ouest de tradition “animiste” alors que les femmes oualofs,bien que musulmanes, ne sont pas excisées
Cela dit,il semble difficile d’appliquer l’adjectif d’archaïque à cette pratique, qui marque la primauté de la Culture sur la Nature (et qu’on ne pense pas que je défende cette pratique)
Jean
Entendons que l’excision et l’infibulation se retrouvent dans toutes les catégories sociales et religieuses. Mais heureusement que, après, elle dit le contraire de ce qu’elle vient de dire !
Ouf, elle a bien nettoyé le terrain pour n pas être accusée de racisme…
O Rei Sebastiao
l’excision n’est pas liée à l’Islam, c’est une coutume africaine, qu’on dit d’origine pharaonique, et qui n’est pas obligatoirement présente chez les Noirs musulmans: par exemple les femmes oualofs du Sénégal ne sont pas excisées, bien que musulmanes
Par contre, les fillettes coptes le sont
Kwill
Un détail : l’affiche contre le mariage forcé présente une main avec une alliance qu’on lui met (le tout barré d’un cercle rouge, comme ici la lame de rasoir).
Sauf que les musulmans n’utilisent pas l’alliance.
Comprenne qui pourra.
k