Dans quel monde vit-elle ? Encore un exemple de ces élites déconnectées de la réalité et enfermées dans leur idéologie. Extrait de la tribune de Marie Delarue pour Boulevard Voltaire :
« C’est vrai qu’il y a, en Seine-Saint-Denis et dans le Val-d’Oise, depuis quelques jours, une montée des violences à l’égard des fonctionnaires, parce que ça vise aussi bien les policiers que les enseignants, les proviseurs, ce qui commence à faire beaucoup… Et, donc, il faut condamner, absolument, chacun de ces actes. Il faut déposer plainte », dit le ministre.
Pour se défausser aussitôt, puisque c’est la politique de l’Éducation nationale en la matière : « Ce sont des éléments extérieurs qui sont les auteurs des coups et des agressions. » Donc, ça ne le concerne pas. La preuve : « On a vu aussi des violences à l’égard des policiers… » Et alors ? « Je n’ai pas d’explication particulière, si ce n’est que chacun prenne conscience de la gravité de ces actes. » Phrase qui n’a aucun sens en soi mais résume, néanmoins, la cécité idéologique de la dame. Enfin, elle l’assure, elle « n’a pas de remontées d’un climat de violence qui frappe l’école ».
C’est étonnant, parce que tout le monde en a ! Et les faits ne sont pas circonscrits à la Seine-Saint-Denis, loin de là ! Certes… Argenteuil, hier, où un prof de sport a été roué de coups devant sa classe de CE2 ; Bobigny, où le proviseur et son adjointe ont été tabassés dans leur bureau ; Tremblay-en-France, où l’on a jeté un cocktail Molotov dans la cour du lycée et tabassé, là aussi, la proviseure ; Calais, où un professeur au lycée Coubertin a eu la mâchoire fracturée vendredi par un élève, et puis… le collège Longchambon, dans le 8ème arrondissement de Lyon, où il suffit d’un regard ferme ou du moindre rappel à l’ordre pour que les profs soient agressés en pleine classe : jet de chaise, tentative d’étranglement, coups de pied et de poing…
Mais si Najat Vallaud-Belkacem n’a ni remontées du terrain, ni explication particulière, les syndicats, eux, font un constat : « Tous les établissements concernés par les violences sont des lycées professionnels ou polyvalents (filières générales, technologiques et professionnelles mélangées). » Comprenez les établissements dépotoirs de l’Éducation nationale auxquels, il faut le dire, ils ont largement contribué. Surtout, confie un responsable à 20 Minutes : il y a, de la part des autorités, « une volonté de minimiser la situation. À chaque agression, le rectorat dépêche un agent dans l’établissement pour la gestion de crise. En soi, c’est une bonne chose. Sauf que, par gestion de crise, ils entendent d’abord gestion de la communication, avec rappel du devoir de réserve des professeurs, entendu de manière très stricte. » Un seul mot d’ordre, donc : circulez, y a rien à voir !
Je n’ai pas de boule de cristal, mais je vois à peu près ce qui se profile à l’horizon. Une école de plus en plus éclatée, avec une hypertrophie du privé où tous les parents cherchent à caser leurs gosses pour les sauver – car c’est bien de cela qu’il s’agit – et puis l’école publique où, bientôt, les profs feront cours dans des cages, en tenue ignifugée et gilet pare-balles."
hercule
Vous assistez simplement à l’émergence de l’homme nouveau socialiste.
Quand on arrive à un tel niveau de crétinerie, il faut éradiquer ministres et délinquants, en général ça va ensemble.
stephe
Le constat est sans appel…et pourtant c’est bien une majorité de français qui a porté au pouvoir des NVB !!! Alors ce pays n’aurait il que ce qu’il mérite ?
C’est triste pour les lucides qui vivent au milieu des naïfs (voire des malfaisants) et subissent leurs décisions tous les jours.
katia lanneau
Mais où sont donc scolarisés dans le primaire Louis et Nour ???
Le Forez
Dire que j ai connu l époque où l instituteur se faisait respecter , parfois en en mettant une derrière les oreilles , les parents en mettaient une seconde et parfois le mur une troisième et on rentrait dans le rang . Les profs sévères mais justes étaient les plus respectés car craints et cela permettait de se concentrer sur des matières qu on n aimait pas forcément mais cela permettait de mieux s y appliquer . Au contraire des profs laxistes , faussement coulants , ne donnaient pas envie de travailler , d autant qu ils ne bouclaient jamais le programme .
Bon , maintenant tout va à vau-l’eau et la bécassine arrive à être contente d elle-même ? Comme son Hollande de sous-président ! Hé bé , on est bien gouverné ! Courage et combattons-les !
lavandin
elle , comme les autres membres de ce “gouvernement”, n’a jamais travaillé, n’a jamais exercé d’activités professionnelles dans le privé, n’a aucune compétence pédagogique, sort des sphères socialistes complètement déconnectées des réalités de ce monde. En en deux elle représente l’incompétence et l’utopie, pimentées à le sauce marocaine et l’arrogance
Oh!
intéressant article de madame delarue, cependant je ne partage pas le ton sarcastique de la note finale. On ne va pas vers une école éclatée, cela ne pourra pas durer des décennies, “à l’américaine”, les professeurs sont déjà en cages, enseigner est toujours un peu dramatique, ici c’est déjà la tragédie.
l’école “que le monde entier nous envie”, est un gouffre financier colossal, un moule idéologique implacable et imbécile, et par son totalitarisme du diplôme et de la filière obligatoire, un frein complet à toute initiative de formation personnelle et d’esprit ‘entreprendre.
le problème est que les ingénieurs de cette obèse machine, sont depuis longtemps passés aux barbares, on tape sur les instituteurs de la république, on étrangle les sources du savoir et cela doit paraître négligeable. On veut la guerre oui ! mais pas chez soi, seulement pour la populace, les gueux.
jejomau
Il n’y a qu’UNE SEULE et UNIQUE explication: c’est que l’Education Nationale est noyautée par la racaille de Gauche !!!!!!!
clemsius
L’être humain est voué à devenir un produit de consommation, une simple marchandise. Il sera asexué, dépourvu de tout lien affectif ou intellectuel et fera ce qu’on lui dira de faire. Pourquoi donc se soucier d’une instruction si ce n’est de faire en sorte que celle-ci au final n’existe plus et ce par n’importe quel moyen. Il est apparemment pressé le bougre. Alors comme dirait de Musset:”qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse.”
DUPORT
NVB ment sans cesse, niant jusqu’à l’évidence…
Qui peut croire un seul instant qu’elle soit déconnectée de la réalité ???
Elle sait parfaitement ce qu’elle fait !!
Et elle le fait en se moquant de nous !!
Pourquoi se priverait-elle puisque nous sommes assez crétins pour le tolérer ??
Tant qu’il y aura des gogos pour croire qu’elle est simplement stupide ou déconnectée de la réalité elle pourra tranquillement continuer en ricanant son œuvre de destruction…
JEJ
Naturellement NVB a les explications. Simplement comme la réalité ne correspond pas à son idéologie… elle décrète que cette réalité n’existe pas.
Son discours est une insulte aux élèves, parents et surtout enseignants.