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Démographie / Immigration

Natalité ou grand remplacement : Soit nous gagnerons le combat démographique, soit nous deviendrons l’Afrique

Natalité ou grand remplacement : Soit nous gagnerons le combat démographique, soit nous deviendrons l’Afrique

Le vice-président exécutif de Reconquête Nicolas Bay publie une tribune dans le JDD sur le changement de population :

Une nouvelle fois, Bruxelles fait la promotion de l’immigration de masse pour pallier notre déclin démographique. Alors que le Conseil a demandé à la Commission européenne, en juin, « une boîte à outils pour répondre aux défis démographiques », Dubravka Šuica, vice-présidente de la Commission en charge de la Démographie, a émis ses propositions. La principale ? « L’immigration est le seul moyen d’aider notre marché du travail ».

Ce n’est pas la première fois. Nous avons l’habitude d’entendre Ylva Johansson, communiste suédoise commissaire aux affaires intérieures de l’UE, tenir les mêmes propos. Elle a ainsi expliqué en 2020, dans un entretien à La Croix, qu’« il est crucial d’ouvrir autant de voies de migration légale que possible. L’Europe a besoin de main-d’œuvre car le continent vieillit ». L’ONU aussi envisage les « migrations de remplacement » comme une solution pour l’économie du Vieux continent.

Non seulement l’immigration de masse change déjà les équilibres politiques, volant au peuple historique la pleine maîtrise de son destin, mais elle aura des répercussions similaires sur tous les aspects de notre société : la place des femmes, notre rapport à la religion, à la philosophie, à l’art, à l’écologie, à la violence, à la justice, etc.

En outre, le prétendu argument économique est un mensonge. Combien de fois avons-nous entendu dire que « les immigrés vont payer nos retraites » ? Alors qu’en réalité ils travaillent moins que les Français et les Européens, sont pour la plupart très peu qualifiés et sous-diplômés, mais sont plus criminogènes et perçoivent autant, sinon davantage de prestations sociales.

L’universitaire Jean-Paul Gourévitch a chiffré le coût net de l’immigration à 53,9 milliards d’euros par an. Quatre fois le budget du ministère de la Justice. Les travaux de l’Observatoire de l’immigration et de la Démographie ont montré, en s’appuyant sur l’INSEE, qu’en 2018, les immigrés originaires du Maghreb et d’Afrique subsaharienne avaient un taux de chômage presque trois fois supérieur à celui des Français de naissance : en moyenne 18 % environ pour les premiers contre 6,9 % pour les natifs. Ce rapport correspond également à la part d’inactifs : environ 13 % pour les Français de naissance contre environ 40 % pour les immigrés venus du continent africain.

Ces chiffres restent extrêmement stables lorsque l’on considère les descendants d’immigrés puisque l’enquête Emploi 2020 de l’INSEE révèle que ces derniers, lorsque leurs parents sont originaires d’Afrique, ont un taux de chômage de 17,5 % et un taux d’emploi de 44 % en moyenne.

Face à ceux qui n’ont qu’une vision strictement comptable (erronée de surcroît !) et de court terme, qui ne voient dans le défi démographique que des statistiques, des individus abstraits et interchangeables là où il existe des personnes, des peuples et des civilisations, nous devons empêcher ce que l’écrivain franco tchèque Milan Kundera, mort il y a quelques mois à Paris, nommait « la fin possible de l’humanité européenne ». L’immigration « de travail » – à peine 13 % des titres de séjour délivrés en 2021 – est un leurre et l’immigration de masse constitue un péril mortel. Seule la natalité nous permettra d’assurer notre prospérité, mais aussi et surtout, car cette dernière y est indissolublement liée, notre être français et européen si singulier, si précieux, si fragile.

Il y a des pays précurseurs qui mettent tout en œuvre pour soutenir les familles, à l’instar du gouvernement hongrois de Viktor Orbán : ouverture de crèches et gratuité de celles-ci à partir du troisième enfant, aides au logement et jours de congés payés supplémentaires en fonction du nombre d’enfants, exemption à vie d’impôt sur le revenu pour les mères de plus de trois enfants, prêts à taux zéro de l’État qui efface progressivement la dette en fonction du nombre d’enfants… mais aussi promotion du mariage et interdiction de la propagande LGBT dans les écoles. La clef est de proposer un environnement propice et incitatif pour les familles.

La Hongrie a ainsi réussi à faire passer le taux de fécondité de 1,23 en 2010 à 1,61 enfant par femme aujourd’hui. Ce n’est certes pas encore suffisant pour atteindre le seuil de renouvellement (2,1), objectif visé par Orbán en 2030, mais le progrès est considérable pour un pays qui avait l’un des plus bas taux du monde il y a quelques années. Ces chiffres montrent que le défi démographique n’est pas perdu d’avance dès lors qu’il existe une volonté politique. Cette volonté s’affirme d’ailleurs en Europe : comme la Hongrie et d’autres pays d’Europe centrale, Giorgia Meloni, Premier ministre italien, engageant des réformes économiques, sociales et fiscales allant dans le même sens.

Les combats pour la natalité et pour notre civilisation ne font qu’un. Il faut les mener en faisant de la famille une grande cause nationale et européenne. Soit nous gagnerons le combat démographique, soit nous deviendrons l’Afrique.

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13 commentaires

  1. “L’Europe a besoin de main-d’œuvre”
    A-t-on la preuve que c’est d’une main d’œuvre humaine que l’Europe a besoin?
    Au début du vingtième siècle, on labourait avec des charrues tirées par des animaux (bœufs ou chevaux en général). Aujourd’hui, ce procédé est, me semble-t-il, totalement révolu.
    Entre les deux guerres mondiales du XXème siècle, des voitures tirées par des chevaux circulaient encore dans Paris. Aujourd’hui, la traction hippomobile n’est plus qu’une curiosité; pour se déplacer, on a recours à des voitures à moteurs et même on nous enjoint d’abandonner le moteur à essence au profit du moteur électrique.
    Les emplois où la main d’œuvre manque (on nous dit, sur ton de reproche, que les Français ne veulent pas accepter ces emplois, sans préciser qu’en augmentant les salaires et en améliorant les conditions de travail la situation évoluerait sans doute, voir par exemple l’évolution -certes encore insatisfaisante- des emplois de voirie) peuvent dans bien des cas être assurés par des robots: c’est le cas dans l’agriculture, mais on voit aussi, au Japon par exemple, des robots qui assurent le service en salle dans certains restaurants.
    Encourager la conception de robots pour ces différents métiers, ne serait-ce pas une solution tout aussi intéressante (et efficace)?

  2. Les mesures de M. Orban s’adresse à une population homogène. Une politique nataliste favorisera les ventres des femmes musulmanisées. Et si on supprimait la contraception féminine au nom de l’écologie humaine, il est certain que cela toucherait peu les binationaux issus d’Afrique et beaucoup les ‘femmes libérées’ de souches. Le problème est la haine des endoctrinés du laïcisme rationaliste vis-à-vis du divin christianisme libérateur et promoteur de la vie en Vérité. Une seule solution : l’évangélisation et son émerveillement dans la vérité libératrice.

    • Effectivement, les remèdes à la dénatalité ne pallieront pas le grand remplacement, voire au contraire le renforceront.
      Supprimer la contraception est une bonne idée, à condition de supprimer aussi l’avortement.

      • Evidemment, cela va de soi chère amie. Dire que des femmes risquent l’AVC sous pilule qui ne bloque pas l’ovulation-nidation pour devenir objet sexuel de l’homme paganisé !

  3. En France tout cela ne pourra arriver qu’avec un tremblement des consciences, et un retour à la chrétienté
    Sinon il n’y aura rien à espérer.
    La France disparaîtra.
    Y a t il un parti qui réponde présent à cet
    objectif ?
    Pourquoi?

  4. Notre patronat Français et ses mentors souvent d’obédience maçonnique mènent l’Europe dans une impasse sous prétexte de liberté de la femme européenne ou de meilleurs couts de production avec la compression de la masse salariale industrielle. En obligeant les femmes à travailler pour restaurer le niveau de vie des années 1950, ils ont abaissé les couts de la masse salariale du XX1° siècle mais détruit l’équilibre familial et le potentiel de consommateurs nationaux. En effet, la difficile tache d’éducation des enfants ne disposant plus des mamans disponibles, nous voyons s’accroitre le nombre de foyers qui soit refusent les bébés pour vivre égoïstement leur vie, soit procréent sans s’occuper de leurs gamins . En effet, le potentiel de consommateurs diminue puisque l’abaissement de la valeur de notre main d’oeuvre de jadis (par doublement des effectifs au travail) nous a mis au niveau des pays à bas salaires or la parade de l’exportation de nos biens par la mondialisation de nos échanges n’a fait que nous rendre dépendants des pays asociaux (esclavagisme d’enfants, charia, ..) et de leurs exigences sociétales. A ces évolutions anti-économiques par destruction de la cellule familiale, il faut ajouter le transfert de nos savoir-faire sous prétexte de qualification ISO-9000 ce qui détruit notre compétitivité donc cela induit la baisse de notre pouvoir d’achat, donc notre pouvoir de disposer du temps d’éducation et de loisirs partagés avec nos enfants …..enfin pour parfaire le massacre sociétal, gouvernement, médias et publicitaires vantent la “libération de la femme’ par une multitude de formules contraceptives ce qui fait marcher le business médical mais tue les courbes démographiques.
    Quand donc nos gouvernants comprendront-ils l’intérêt de faire nos enfants nous-mêmes pour leur transmettre notre mode de vie et perpétuer notre civilisation qui savait être belle, humaine, fructueuse,.. ? alors que le modèle musulman démontre des chiquayas perpétuelles (guerres interreligieuses) et l’avenir à la chinoise s’avèrera lobotomisé mais le modèle américain actuel nous conduit au cynisme capitaliste de quelques magnats prêts à tout ce qui est artificiel (chimie, ARNm,.. ) sauf à respecter la vie telle que Dieu l’a initiée

    • Votre commentaire est instructif : merci !
      Auriez-vous s’il-vous-plaît une référence de livre sur le rôle du capitalisme dans le travail des femmes ?
      J’ai tellement appris que le travail des femmes participait de leur émancipation…
      Merci !

  5. C’est maladroit de citer Meloni, alors que des dizaines de milliers d’hommes noirs de la trentaine débarquent à Lampedusa sans être inquiétés par son gouvernement…

    • C’est clair. Meloni a trahi. Peut-on contrôler l’immigration en restant dans l’Union européenne ? Je ne sais. C’est une question importante également pour la France : s’il arrivait au pouvoir, que ferait le RN contre l’immigration ?

  6. Le pouvoir de nuisance de la haute finance internationale, en fait anglo-saxonne, est énorme… ce sont des gens qu’il faudrait enfermer enchaînés dans des cul de basse fosse !

  7. Je trouve pénible de lire régulièrement des arguments économiques et démographiques pour justifier l’arrêt de l’immigration ou son inversement.
    Comme si c’était cela le plus important, comme si il était honteux de justifier le refus de l’immigration par des arguments spirituels, civilisationnels ou -horresco referrens!- ethniques.

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