D’Olivier Frèrejacques, Délégué général de Liberté Politique :
Si les images impressionnantes de Lampedusa ont connu une grande publicité ces derniers jours et que la question migratoire suscite des inquiétudes multiples, l’autre face du problème n’est que très peu évoquée : le déficit des naissances en France.
Le débat sur l’immigration a été relancé en ce mois de septembre avec l’arrivée de plus de 10 000 migrants sur l’île italienne de Lampedusa. Face au débarquement de ces clandestins, majoritairement des jeunes hommes, l’Europe et les pays du Vieux Continent sont divisés. L’Italie, dirigée par la nationaliste Giorgia Meloni, ne parvient pas à faire face quand les autres États jouent tous leur partition sachant que leurs opinions publiques ne sont pas très favorables à des régularisations massives. Dans les pays, les détracteurs de l’immigration et les défenseurs de ces régularisations se trouvent dos à dos. C’est l’habituel « débat » sur l’immigration dont on aurait ou non besoin. Derrière ce sujet qui revient systématiquement depuis près de cinq décennies s’affiche un autre constat peu envisagé : le déclin de la natalité.
Société de confort et d’individualisme
Derrière le recul de la natalité se trouvent des ingrédients de la modernité au premier rang desquels l’individualisme. La société de confort dans laquelle nous vivons exalte la réussite personnelle et un mode de vie tourné vers la consommation et le plaisir. Le don de soi est rangé au niveau d’une « valeur » qui se partagerait dans une entreprise ou au profit de problèmes lointains mais pas une chose concrète qui se vit pour les siens ou son prochain « direct ».
Au premier semestre 2023, 314 400 bébés sont nés, soit 24 000 de moins qu’en 2022 sur la même période. Les chiffres de l’Insee sont d’ailleurs presque toujours en baisse continue depuis 2014.
Incurie étatique : l’héritage Hollande
François Hollande aura largement apporté sa pierre à l’édifice antifamilial. Outre son « Mariage pour Tous », il aura abaissé le plafond du quotient familial à deux reprises. En 2013, celui-ci est passé de 2 334 à 2 000 euros et en 2014, de 2 000 à 1 500 euros. Près de deux millions et demi de familles ont été touchées. En pénalisant certaines familles nombreuses, celles de la classe moyenne essentiellement, le président socialiste a favorisé le recul de la natalité. Celui qui touche aujourd’hui entre 11 000 et 12 000 euros de retraite mensuelle n’a pas vu son successeur, peu porté sur la question des familles, remettre en question l’abaissement du quotient familial.
Si la baisse de la natalité puise ses racines dans un déclin généralisé de l’Occident européen et l’exacerbation de l’individualisme, des mesures politiques concrètes à destination des familles sont possibles et les candidats Pécresse, Le Pen et Zemmour avaient tous fait des propositions en ce sens en 2022. Au-delà des inquiétudes économiques et identitaires légitimes, la question de l’immigration doit être envisagée à travers le prisme de la natalité et donc de la vitalité de la nation et du Continent. En renonçant à transmettre et en s’opposant à une politique d’accueil de la vie, nous rendons inéluctable la disparition de ce que nous sommes. Si nous ne parvenons pas à inverser la tendance, alors nous méritons probablement de disparaître.
Jean Marie Toulet
Le climat d’angoisse généré par la peur panique du « réchauffement de la planète » me semble être également une cause de ce refus d’avoir des enfants.
Le malthusianisme fait un retour tonitruant dans beaucoup d’esprit y compris dans les milieux croyants.
J’ai toujours trouvé dommage que François, dans son encyclique « Laudato Si », n’y consacre qu’un seul numéro, le 50, sur 246 sans beaucoup d’arguments de fond. J’ose espérer que la suite annoncée pour octobre abordera cet aspect de manière plus consistante.
Il m’est arrivé de rencontrer des jeunes filles pratiquantes, élevées dans la foi et s’étant engagées concrètement dans des œuvres d’Eglise, refuser d’envisager d’avoir des enfants pour « préserver la planète ».
Dans notre diocèse, lors d’un rassemblement d’adolescents, un atelier sur « l’éco-anxiété » a dû être mis en place, sans doute pour essayer de rattraper, au tant que faire se peut, les dégâts causés chez nos jeunes par le climat délétère créé et alimenté par les médias, l’école et même le catéchisme…
nicole2
En février, les sages-femmes ont alerté sur le très grand nombre de fausses couches pour les femmes qui s’étaient fait vacciner contre le Covid, pendant leur grossesse.
Voir l’étude réalisée par le statisticien Pierre Chaillot. On peut lire son livre : “Covid19, ce que révèlent les chiffres officiels” aux éditions l’Artilleur.
https://www.librairie-gallimard.com/ebook/9782810011537-covid-19-ce-que-revelent-les-chiffres-officiels-pierre-chaillot/
https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/covid-19-ce-que-revelent-les-chiffres-officiels-pierre-chaillot
Aucun doute sur la corrélation entre vaccination des femmes enceintes et fausses couches et enfants morts-nés.
En Suisse par exemple, la démonstration est faite :
https://childrenshealthdefense.org/defender/laugmentation-du-nombre-de-fausses-couches-et-de-mortinaissances-est-directement-liee-aux-vaccins-covid-selon-les-donnees-disponibles-les-autorites-sanitaires-auraient-du-le-savoir/?lang=fr
de KERTUGAL
Tout est dit bravo Olivier!
F. JACQUEL
220.000 assassinats d’enfants à naître depuis 1975 × 48 ans = 10.560.000 Français non nés. Et je compte pas les effets du RU486, ni les effets de la “vaccination” de ces 3 dernières années.
Je pense que la France n’est pas le seul pays d’Europe à avoir un bilan aussi tragique.