Dans son homélie prononcée en cette fête de l’Assomption, le pape Léon XIV a déclaré :
[…] Frères et sœurs, lorsque dans cette vie “nous choisissons la vie” (cf. Dt 30, 19), alors en Marie, montée au Ciel, nous avons raison de voir notre destin. Elle nous est donnée comme le signe que la résurrection de Jésus n’a pas été un fait isolé, une exception. Tous, dans le Christ, nous pouvons engloutir la mort (cf. 1 Co 15, 54). Certes, c’est l’œuvre de Dieu, pas la nôtre. Cependant, Marie est cette entrelacement de grâce et de liberté qui pousse chacun de nous à la confiance, au courage, à l’engagement dans la vie d’un peuple. « Le Puissant fit pour moi des merveilles » (Lc 1, 49) : puissions-nous chacun faire l’expérience de cette joie et en témoigner par un chant nouveau. N’ayons pas peur de choisir la vie ! Cela peut sembler dangereux, imprudent. Combien de voix nous murmurent sans cesse : “Pourquoi fais-tu cela ? Laisse tomber ! Pense à tes intérêts”. Ce sont des voix de mort. Nous, en revanche, nous sommes disciples du Christ. C’est son amour qui nous pousse, corps et âme, dans notre temps. Comme individus et comme Église, nous ne vivons plus pour nous-mêmes. C’est précisément cela – et cela seul – qui répand la vie, qui fait prévaloir la vie. Notre victoire sur la mort commence dès maintenant.