Viktor Ober, directeur de l’université d’été Academia Christiana, est interrogé dans Présent. Extrait :
[…] Il faut tirer les leçons des échecs du passé et chercher des solutions adaptées à notre époque. La seule chose que nous sommes sûrs de pouvoir reconquérir, c’est nous-mêmes, et je crois qu’il faut commencer par là : apprendre à ne plus être esclave de cette atmosphère relativiste, reconquérir notre volonté paralysée par l’embourgeoisement. Le principal défaut de la résistance catholique depuis des années, c’est bien le manque de courage et de générosité de ses protagonistes car « tout le nerf du règne de Satan réside dans la mollesse des chrétiens » disait saint Pie X. Cette reconquête personnelle passe évidemment par l’engagement dans une reconquête plus large, celle de la cité, dont nous faisons la promotion à Academia Christiana.
De Guillaume Bernard à Laurent Dandrieu, de Martial Bild à Anne Coffinier, le panel est cette année encore de qualité : avec quoi doivent repartir vos « élèves » après une semaine de conférence ?
Ces universités d’été sont conçues comme une grande réunion de famille annuelle dans laquelle se retrouvent tous ceux qui désirent combattre pour le bien commun, qu’ils soient catholiques ou non. Le but de l’événement est bien évidemment la formation, chaque « académicien » doit acquérir des principes clairs pour guider ses choix et ses actions dans l’année. Mais cela ne suffit pas car nous voulons aussi que nos participants reçoivent la soif de l’engagement et nous quittent avec des résolutions. Nous insistons beaucoup sur l’importance des liens d’amitié noués pendant cette université d’été car ils sont les maillons nécessaires pour maintenir l’unité de notre grande chaîne de combattants. […]