Des veillées pour la vie :
Chaque année, à la veille de l’Avent, auront lieu partout en France et dans le monde, des veillées de prière pour la vie. Il s’agit de demander au Seigneur « sa grâce et sa lumière pour la conversion des cœurs et donner un témoignage ecclésial commun pour une culture de la vie et de l’amour. » Si la place de la prière est essentielle pour soutenir la vie, celle de la méditation et de la formation n’en est pas moins importante.
La réflexion de l’Eglise sur la vie humaine ne pèche pas par défaut. Abondante, elle est seulement peu connue, ou du moins approximativement. Pourtant son enseignement n’est pas une option et il est dommage de voir qu’il est bien trop souvent un prêche dans le vide…
S’atteler à la lecture des discours de l’Eglise peut nous rebuter. Et c’est pourquoi nous vous proposons une neuvaine qui a pour seule ambition d’ouvrir quelques encycliques et de méditer sur la parole de Dieu ; le but étant d’entamer une réflexion qui, nous l’espérons, se poursuivra après votre veillée, dans les cœurs de chacun, pour le renouveau de la culture de Vie dans notre société.
Tous les jours nous suivrons le développement d’un bébé dans le sein maternel (à chaque jour un mois) et tous les jours, nous aborderons un thème important de bioéthique sous le regard du magistère de l’Eglise, en concluant par un temps de prière.
Ces 9 jours sont une occasion de laisser l’Esprit Saint agir dans nos cœurs, pour qu’Il féconde ce qui est stérile et redonne vie à tout ce qui est mort dans nos mentalités. Une manière en somme de faire renaître la Vie de Dieu en nous.
Une proposition de loi visant à renforcer le droit à l’avortement va être discutée à partir du lundi 29 novembre dans l’hémicycle.
Elle a été cosignée par des membres de différents groupes politiques (MODEM, GDR, LFI, PS, LREM, LT).
Elle a été examinée en commission des affaires sociales le 11 février 2021 (Notre-Dame de Lourdes).
Elle devait être examinée en séance dans le cadre d’une « niche » du groupe politique EDS le jeudi suivant. Nota bene : Depuis ce groupe politique a disparu.
Des parlementaires de l’opposition, principalement LR mais aussi UDI et aussi Mme Ménard et Mme Lhoro avaient déposé en tout 482 amendements. Cela a évidemment été considéré comme une manœuvre d’obstruction.
Il est vrai que, comme c’était la première des propositions de loi devant être examinée dans le cadre de la niche, le groupe EDS avait alors décidé de retirer la proposition de l’examen en séance.
Depuis un grand nombre de parlementaires de la majorité demande qu’elle soit à nouveau inscrite à l’ordre du jour.
Castaner, contre la volonté du gouvernement, a décidé de l’inscrire au premier créneau disponible. Dans une interview au Parisien, Castaner déclarait : « il est nécessaire d’allonger les délais de l’IVG »
Elle va donc être examinée du lundi 29 au vendredi 2 décembre.
Malgré les 482 amendements, les parlementaires ne tiendront pas dans l’hémicycle jusqu’au vendredi.
Elle est composée de 8 articles comprenant deux demandes de rapports.
Les trois articles importants sont :
- Allongement des délais légaux d’accès à l’IVG de douze à quatorze semaines.
- Ouverture de l’avortement chirurgical aux sages-femmes
- Suppression de la clause de conscience spécifique à l’IVG
L’Académie de médecine estime que l’allongement « risque de consacrer une fuite en avant vers des délais toujours plus retardés qui ne peuvent être sans conséquences physiques et psychologiques intimes » et s’est opposé à la suppression de la double clause de conscience.
Pour le CCNE, « la pratique d’une IVG ne peut être considérée comme un acte médical ordinaire ». Toutefois, il a considéré « qu’en axant sa réflexion sur les principes d’autonomie, de bienfaisance, d’équité et de non malfaisance à l’égard des femmes, le CCNE considère qu’il n’y a pas d’objection éthique à allonger le délai d’accès à l’IVG de deux semaines, passant ainsi de 12 à 14 semaines de grossesse. »
Le CCNE s’oppose aussi à la suppression de la double clause de conscience.
Le Président de la République a dit qu’il n’était pas favorable à cette réforme.
Il faut donc commencer une neuvaine de prières dimanche 21 novembre avec pour ceux qui le peuvent une journée de jeûn pain et eau.
Il faut demander de transmettre cette neuvaine et ces prières à toutes les communautés, couvents, monastères, paroisses….