A la veille de l’université d’automne de l’association, plusieurs comités (une vingtaine) s’apprêtent à se dissoudre. Des dizaines de bénévoles vont boycotter la rencontre. Des militants écœurés, qui se sentent «trahis» et «manipulés» accusent l’association de s’être muée en «une machine à promouvoir Fadela» :
"C’était un marché de dupes. On s’est servis d’eux […] On nous a embobinés : il n’y a pas d’élection de la nouvelle présidente, pas de transparence […] Je n’ai pas envie d’être une courroie de transmission. Je travaille pour les femmes opprimées, pas pour une qui a les crocs […] On a l’impression d’avoir travaillé pour rien […] On a bossé pour sa pomme […] On n’arrive pas à obtenir de renseignements clairs sur le fonctionnement interne et quand on demande des explications, on nous dit qu’on est manipulés […] c’est vrai qu’on nous a baladés. On n’a pas envie d’être pris encore pour des imbéciles."