L'avocat de la municipalité, Me Philippe Blanchetier annonce que, non seulement la Ville ne va déférer à l'injonction qu'elle a reçue, mais qu'en plus elle s'apprête à demander au procureur de la République de Nice de mettre sous séquestre ces images
"afin de ne pas hypothéquer les éventuelles autres procédures qui pourraient voir le jour au-delà de l'enquête antiterroriste en cours".
A propos d'images, Minute commente la polémique qui a fait suite à la diffusion d'images terribles lors de l'édition spéciale sur France 2, le soir des attentats :
"on n’hésite pas à interroger en direct un Marseillais hagard, prostré devant le cadavre de sa femme à peine caché par une bâche :
« J’attends le pire, dit-il, c’est fini pour moi si mon fils est mort. Ils sont partis tous les deux d’un coup. Punaise, je n’ai rien du tout et mon fils et ma femme sont là. On est venu voir le machin, la fête. C’est ça la fête, c’est ça le 14 juillet ? Eh bien pour moi, c’est ça la fête. Mon fils avait 4 ans et ma femme pas encore 30 ans ».
Alors information, erreur de jugement comme l’a regretté vendredi la rédaction de France 2 ou voyeurisme malsain ? Ce qui est sûr en tout cas, c’est qu’on avait fait beaucoup moins de foin l’an dernier lorsqu’avait été utilisé l’image du cadavre d’un enfant syrien sur une plage turque. Il est vrai que cette photo visait à nous culpabiliser …"