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France : Politique en France / Immigration

Nicolas Lebourg : “Aujourd’hui une partie de la population partage les idées que défend Génération identitaire”

Nicolas Lebourg : “Aujourd’hui une partie de la population partage les idées que défend Génération identitaire”

Les préoccupations des Français pour les élections européennes le prouvent. Est-ce pour cette raison que le gouvernement étudie la possibilité de dissoudre Génération identitaire ? Mais cela n’est pas si simple que ça comme l’explique le Figaro :

“(…) A la différence de ces groupes disparus, Génération identitaire ne représente pas une menace pour la sûreté de l’Etat au sens où la violence ne fait pas partie de leur ‘‘ADN’’. Ses membres se contentent d’actions symboliques, à l’aide de banderoles aux slogans éloquents. Sur quel fondement juridique le ministre de l’Intérieur peut-il ainsi se prévaloir pour sa dissolution?

«C’est très délicat, car l’argument principal pour dissoudre un groupe est habituellement la violence. Là, il n’y en a pas. Il n’y a pas assez d’éléments», explique Nicolas Lebourg, historien, spécialiste de l’extrême droite et membre de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean Jaurès. La seule base possible pour invoquer une dissolution serait le sixième point de l’article L212-1 du code de la Sécurité intérieure qui évoque la provocation «à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, soit propagent des idées ou théories tendant à justifier ou encourager cette discrimination, cette haine ou cette violence». «Là encore, ça reste délicat car aujourd’hui une partie de la population partage les idées que défend Génération identitaire. Politiquement c’est donc compliqué, ce n’est pas le biais le plus simple, analyse Nicolas Lebourg. Lorsque Manuel Valls a procédé à des dissolutions en 2013, certains des groupes visés assumaient ouvertement être un mouvement fasciste et remettre en cause la forme républicaine du régime, c’était plus simple pour les appréhender»(…)

L’historien ajoute même qu’une dissolution peut «moderniser» ces militants d’extrême droite. En faisant cela, «on leur permet de faire l’inventaire et d’abandonner certaines références, certains procédés». Un abandon qui leur permet «d’être écouté par les gens par la suite», de paraître plus «fréquentable». Il est également déjà arrivé que le Conseil d’Etat annule des décrets de dissolution par manque de motivation juridique.

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2 commentaires

  1. «C’est très délicat, car l’argument principal pour dissoudre un groupe est habituellement la violence. Là, il n’y en a pas. Il n’y a pas assez d’éléments» (sic)

    Si c’est vrai alors que les “antifas” et “Black Bloks” soient dissous ainsi que leurs commanditaires c’est à dire le PS, LREM et le gouvernement !

  2. oui et même les zélites de gauche extrême ont la préférence nationale comme objectif (mais seulement pour le cinéma et le fric qu’y y est afférent)

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