Nicolas Sarkozy a rendu hommage mercredi aux fusillés de Châteaubriant (Loire-Atlantique), notamment au jeune Guy Môquet dont il a décidé de faire lire la lettre d’adieu aux lycéens français. Un participant a affirmé :
"Ils ne sont pas nombreux les présidents à être venus ici. Cela fait partie de notre patrimoine et il faut rafraîchir la mémoire aux jeunes".
La mémoire ? Parlons-en : le jeune Guy Môquet a été arrêté par la police française pour ses activités au sein du parti communiste en octobre 1940, au plus fort du pacte Ribbentrop-Molotov. Il n’était donc pas "résistant" – il n’a en tout cas pas été arrêté pour des faits de résistance contre l’occupant, bien au contraire. Ce n’est qu’en octobre 1941, après la dénonciation de ce pacte, que le malheureux garçon a été fusillé par les Allemands – sur proposition du Ministre de l’Intérieur Pierre Pucheu.
Philippe Edmond
Le ministère de l’Education nationale propose d’autres dernières lettres de résistants pour complèter celle de Guy Môquet, mais elles sont choisies en évitant soigneusement de parler de l’engagement des jeunes résistants catholiques
http://unvoyageauliban.bafweb.com/index.php?2007/09/14/32-et-si-l-education-nationale-se-moquait-du-monde-l-imposture-laique