On lit dans Le Monde que le chef de l’Etat s’implique personnellement dans la préparation des municipales :
"Les terrains de la future bataille ont été choisis : le Sud-Ouest où la gauche résiste ; le Grand Ouest où le MoDem de François Bayrou vient troubler le jeu ; le centre des grandes villes, déserté par l’électorat populaire qui a en partie fait la victoire de M. Sarkozy à la présidentielle. L’UMP a déjà fait ses comptes. Tourcoing, Besançon, Angers, Villeurbanne lui paraissent, entre autres, à sa portée."
"Sa portée" : que ne faut-il pas lire. Le Monde ne précise quel est le candidat de la droite à Tourcoing. C’est celui-là même dont Nicolas Sarkozy ne voulait "ni de près ni de loin" être associé à ses propos… et qui est aujourd’hui membre du CNI. On ne lit pas que cela rentre dans la stratégie d’ouverture du président, mais nous le prendrons comme tel…