Le Président de la République poursuit son ouverture à gauche. Il vient de confier à Jack Lang une réflexion sur les institutions, en commun avec Edouard Balladur et l’ex-président du Conseil constitutionnel, Pierre Mazeaud. Au même moment, l’ancien ministre socialiste des Affaires étrangères, Hubert Védrine, a confirmé avoir accepté de rédiger un «rapport sur la mondialisation» pour le chef de l’Etat.
Nicolas Sarkozy se justifie ainsi :
"En devenant président de la République, je me suis libéré de toute attache partisane. [O]n ne gagne jamais un combat en ayant un esprit sectaire. [L]a France déteste l’esprit de chapelle."
Il a dit cela avant un discours sur l’Europe à Strasbourg. Or, justement, sur l’Europe, Nicolas Sarkozy s’est réjouit d’avoir dépassé la division en relançant le débat institutionnel avec le traité dit "simplifié". Pour autant, nous attendons toujours une ouverture vers des personnalités qui ont défendu le non à la Constitution européenne. Force est de constater que, actuellement, seule la "secte" du oui est représentée.