Le 4 février dernier, le président de la république s’adressait aux salariés de l’usine ArcelorMittal de Gandrange (Moselle), et leur affirmait que l’Etat préférait investir pour financer la modernisation du site plutôt que le chômage des ouvriers :
"Vous n’êtes pas seuls. On ne vous laissera pas tomber. Parce qu’un pays qui n’a plus d’usines est un pays qui n’a plus d’économie […] Qui que ce soit qui soit propriétaire de l’usine, on est prêt à prendre à notre charge tout ou partie de l’investissement de modernisation"
La promesse est là, mais aujourd’hui les faits parlent d’eux-mêmes : ArcelorMittal a confirmé auprès des syndicats la fermeture partielle de Gandrange. Elle se traduira par la cessation d’activité de l’aciérie électrique et du train à billettes du site. 575 emplois devraient ainsi être supprimés. Le numéro 1 de Force Ouvrière, Jean-Claude Mailly, a demandé à Nicolas Sarkozy de "prendre ses responsabilités" :
"on ne peut pas s’engager vis-à-vis des salariés et ensuite tirer le rideau."
Le chef de l’Etat devrait s’exprimer à ce sujet avant le 14 avril prochain.
richard cory
La France d’Après : eugenisme et mensonges!
cosaque
“un pays qui n’a plus d’usines est un pays qui n’a plus d’économie”
Il parle bien.
Mais qu’est-ce qu’il agit mal.