Christelle Bertrand déclare sur Atlantico :
"C’est un beau cadeau qui a été fait à Jean-Christophe Lagarde ainsi qu’à François Bayrou par Nicolas Sarkozy. Alors qu’ils représentent moins de 10% des électeurs (9,94% aux européennes de 2014, seule élection où ils y sont allés unis) et moins de 6% des députés, l’accord national décidé en juin prévoyait d’accorder entre 25 et 33 % des sièges aux partenaires centristes en fonction des rapports de forces locaux. En Ile de France, par exemple, un tiers des places sur les 24 éligibles reviendraient aux centristes : 3 pour le MoDem et 5 pour l’UDI. Dans la région Nord Pas de Calais Picardie l’accord prévoit que l’UDI aura un tiers des sièges éligibles sur la liste et un 1/3 des représentations dans le futur exécutif et la future commission permanente.
Carine Bécard (journaliste sur France Inter) explique les raisons de cette gauchisation :
"La première est qu'il a envie d'avoir un candidat centriste à la primaire dans le but d’affaiblir Alain Juppé. Même s'il ne fait pas forcément un score élevé, cela peut être un moyen pour Nicolas Sarkozy d'enlever potentiellement des voix à Alain Juppé, celui qu'il considère aujourd'hui comme son principal adversaire. Il est possible qu'il fasse le même calcul avec Nathalie Kosciusko-Morizet. La députée se pose pour le moment la question de savoir si elle peut rassembler les vingt parrainages parlementaires nécessaire. Si cela est difficile pour elle, on peut imaginer que Nicolas Sarkozy l'aide à les récolter. Pour lui, tout est une question de stratégie : si elle prend des voix, cela ne sera certainement pas dans son électorat, vue la ligne politique classique qu'on lui reconnait, mais elle prendra des voix à Alain Juppé. Il y a donc cette volonté classique en politique d'affaiblir l'adversaire.
Ensuite, si l'on observe Nicolas Sarkozy depuis la rentrée en septembre, il ne semble plus être sur la ligne dure que nous avons jusque-là connue. Il n'est absolument pas dans la ligne politique qu'il a affirmé en 2012. Il assumait alors une ligne très droitière où il flirtait presque sur certains thèmes avec le FN. Depuis septembre, il n'essaye pas de reprendre les thèmes du Front National. Il attaque Marine Le Pen, essentiellement sur les disputes qui résident au sein de la famille, mais il n'essaye plus d'être sur le terrain du FN. Nous sentons réellement sa volonté de se recentrer. Derrière cela, il chercher à développer une stratégie pour 2017. Je pense qu'il ne fait pas le calcul de gagner sur la droite, mais de récupérer l'électorat plus centriste : les déçus du Hollandisme qui sont très nombreux. Nous allons au fur et à mesure de la campagne découvrir un Nicolas Sarkozy beaucoup plus centré. Si nous écoutons ses discours de ses derniers temps, il n'est plus du tout le Sarkozy buissonien que nous avons pu connaître jusque-là.
Spartacus
La poignée de mains au vu et au su de tout le monde pour le 11 novembre a été, à mon avis, un scellement de ne pas faire élire MLP quelque soit le moyen.
nemo
Donc nous assistons au grand bal de la comédie humaine sur fond de néant …
sanzanicroche
mister “pov’con” ne mérite pas qu on occupe un de nos neurones avec sa personne on a plus important a faire , laver nos chaussettes par exemple
il serait peut être temps de rendre service a la France en cessant une bonne fois de faire la courte échelle médiatique a cette personne de vraiment tres petite taille en parlant de lui sans arrêt
Izas
Il espère faire avec les centristes ce que Miterrand avait fait avec les communistes. Réussira-t-il ?