Suite à l'article du Nouvel Obs sur la position de Nicolas Sarkozy à l'égard de la loi Taubira, Sens Commun a écrit à ses adhérents un message dont voici l'essentiel :
"Il y a une semaine, nous avons déjeuné avec Nicolas Sarkozy et avons soulevé, comme il se doit, la question du "mariage pour tous". Un article du Nouvel Observateur, daté du 11 septembre, a prétendu rapporter la teneur de cet entretien, affirmant que Nicolas Sarkozy ne reviendrait pas sur la loi Taubira et avait qualifié la Manif pour tous de "fascites en Loden". Nous avons fermement démenti ce compte-rendu absolument inexact du Nouvel Obs, qui ne nous avait d'ailleurs pas contacté et s'est partiellement rétracté par la suite.
Voilà la teneur réelle de notre entrevue : Nicolas Sarkozy travaille activement sur ce sujet, comme sur beaucoup d’autres, et s’est montré très ouvert et attentif à nos arguments. Il a conscience de la fracture sociale profonde qu’a creusé la loi Taubira dans notre pays et a pris la mesure de l’attente de ceux qui ont manifesté contre ce texte. Il a demandé à Sens Commun de l’aider à travailler sur ce sujet complexe parce qu’il touche les consciences mais aussi parce qu’il a aujourd’hui des conséquences juridiques concrètes qu’on ne peut ignorer. À aucun moment, Nicolas Sarkozy n'a exclu de revenir sur la loi Taubira, au contraire. Il s'est dit particulièrement attentif à la question de la protection des droits de l’enfant et absolument opposé à la PMA et à la GPA.
L’expression « fascistes en Loden » est une citation de Jacques Attali à propos de La Manif pour tous que Nicolas Sarkozy a mentionnée précisément pour dénoncer cette intelligentsia de gauche qui n’a rien compris à la profondeur du mouvement social et se contente de caricaturer les millions de Français opposés à la « réforme de civilisation » promue par la gauche. En discutant avec Nicolas Sarkozy, comme avec d'autres personnalités de l'UMP, Sens Commun est dans son rôle, qui est de défendre, auprès de tous, les convictions de la majorité des électeurs de droite. Ce travail, sur lequel nous restons habituellement discret pour éviter de tomber dans la dictature des médias et du court terme, est essentiel pour faire avancer nos idées et propositions à l'UMP."