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France : Politique en France

Nicolas Sarkozy louvoie sur la Turquie

A Bruxelles, N. Sarkozy a déclaré :

"Je ne vois pas comment on peut être candidat avec une opinion et président avec une autre: je ne pense pas que la Turquie ait sa place dans l’Union. (…) je ne vois pas l’utilité pour l’Européen que je suis d’aller poser cette question là alors qu’elle ne se pose pas maintenant et que nous avons tant de pain sur la planche".

Elle ne se pose pas ? Les 27 doivent se se prononcer le 26 juin sur l’ouverture de trois chapitres des négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE. C’est une excellente occasion pour le nouveau président de s’opposer concrètement à l’entrée de la Turquie dans l’UE. A moins qu’il attende qu’elle entre effectivement dans l’UE pour s’y opposer.

Michel Janva

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3 commentaires

  1. @michel janva
    vous devenez un véritable interprête de la pensèe sarkozienne, c’est, si j’ose dire, de l’exégèse
    en tout cas, c’est très bien vu

  2. Monsieur Sarkozy attend l’accord sur traité simplifié reprenant le titre 1 du projet de traité constitutionnel pour poser le problème de la Turquie.
    Voici un extrait d’une dépêche Reuters du 24/05/2007 15h18
    Nicolas Sarkozy, qui a proposé de faire ratifier par le Parlement français un traité ne reprenant que le volet institutionnel du projet de constitution ratifié par 18 pays membres de l’UE, a déclaré qu’il y avait “une marge de négociation de la part de la France pour trouver une solution
    Ce texte comprendrait notamment les nouvelles règles de vote à la majorité qualifiée pour permettre de sortir du blocage sur l’immigration et la nomination d’un ministre des Affaires étrangères et d’un président stable du Conseil européen.
    “Je ne pense pas que la Turquie ait sa place dans l’Union européenne, c’est une question sur laquelle je n’ai pas changé d’avis”, a expliqué le président français.
    “Je n’ai en rien renoncé à mes convictions, nous aurons ce débat, ce débat il est, me semble-t-il, incontournable, la question est de savoir est-ce qu’on doit l’avoir maintenant, ou est-ce qu’on doit l’avoir plus tard. A l’évidence comme rien de définitif ne se produit aujourd’hui, il serait contre-productif de l’avoir aujourd’hui”, a-t-il souligné.
    Il répond ainsi aux préoccupations de Barroso, qui s’est dit “pour la continuation des négociations avec la Turquie” et a demandé que l’on ne “surcharge pas notre agenda maintenant”.
    A Paris, on laisse entendre que la France n’opposera pas son veto à l’ouverture, fin juin, de trois nouveaux chapitres de négociation avec la Turquie, dans la mesure où il s’agirait d’un geste technique, la clôture des chapitres étant politique.
    ………………………..
    Aussi, lorsque que le traité simplifié sera signé, il sera trop tard pour mettre le véto de la France à l’adhésion de la Turquie à l’UE ; bien joué Monsieur Sarkozy, vous avez berné bien des gogos !

  3. Monsieur Sarkozy attend l’accord sur traité simplifié reprenant le titre 1 du projet de traité constitutionnel pour poser le problème de la Turquie.
    Aussi, lorsque que le traité simplifié sera signé, il sera trop tard pour opposer le veto de la France à l’adhésion de la Turquie à l’UE ; bien joué Monsieur Sarkozy, vous avez berné bien des gogos !

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