Intéressante série d'articles que le Midi Libre écrit sur les prêtres du diocèse de Nîmes. Après le nouveau vicaire général et le Père Mellet, voici la présentation d'un jeune prêtre diocèsain de 32 ans, l'abbé Nicolas Germain. Remarquable :
"La foi, ce n'est pas une adhésion à un club, c'est une histoire d'amour. Il y a moins de défiance aujourd'hui, que par le passé, à l'égard des catholiques (…)
Le pape François a apporté une image qui séduit beaucoup par sa simplicité, son allant, son naturel. Mais il est important de souligner qu'il y a une immense continuité entre les différents papes. Ils sont les successeurs de saint Pierre. Chacun apporte son charisme personnel. Un pape ne peut être en rupture avec son prédécesseur, ni avec tous ceux qui se sont succédé (…)
Il y a une crise de la foi. Et une crise de l'identité chrétienne. C'est comme un arbre qui se coupe de ses racines. Il y a un patrimoine liturgique, architectural, qui a du sens. Mais on oublie à quoi cela correspond. L'identité chrétienne de l'Europe, c'est une évidence. Il faut permettre une réappropriation. “N'ayez pas peur”, a dit Jean-Paul II".
meltoisan
Excellent! Cela fait plaisir mais reste tellement rare…
ohlala
merci monsieur l’Abbé!
DUPORT
” Un pape ne peut être en rupture avec son prédécesseur, ni avec tous ceux qui se sont succédé”
Exactement ! N’en déplaise à tous nos journaleux et amateurs de sensations fortes, c’est le Christ qui a fondé son église et nul Pape ne peut en changer l’enseignement.
Lors du conclave un journaleux interrogeait des passants sur la place Saint Pierre en demandant sur quoi ils souhaiteraient voir l’Église évoluer…
Réponse d’une dame : “Qu’elle autorise l’avortement” (sic)
On vit vraiment chez les fous… Et ils sont en libertés.
Clovis
Quelle fraîcheur! Quelle vérité toute simple et si bonne à entendre! Vive les jeunes prêtres!