Le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal, a lancé un appel pour la Terre Sainte :
"Avec Bethléem qui a attendu pendant des siècles celui qui briserait le joug qui pesait sur le peuple (…) nous attendons toujours la manifestation de la grâce du Sauveur qui mettra un terme à l'occupation et à l'injustice".
Il a également exprimé son inquiétude pour les chrétiens vivant sur "la terre natale du Christ" et qui "découragés par le manque de paix et la détérioration de la situation politique, émigrent". Le patriarche latin s'est dit également inquiet du futur de la Ville Sainte de Jérusalem :
"Nous n'oublions pas tout ce qui divise la Ville Sainte : la cupidité, l'injustice et la violence, sans parler de la construction des colonies qui l'étranglent".
Il s'est élevé contre la barrière de séparation controversée érigée en Cisjordanie par Israël et les centaines de barrages qui limitent la liberté de circulation des Palestiniens dans ce territoire occupé :
"C'est avec douleur et profonde tristesse que nous constatons combien de civils sont bloqués, combien de murs et de barrières sont dressés, créant violence et humiliation, générant rancune et haine […] Avec tous les patriarches catholiques du Moyen-Orient, nous nous tournons vers nos fidèles et tous les citoyens de Terre Sainte qui vivent dans des conditions dégradées, et nous pensons spécialement au siège injuste imposé à Gaza et qui affecte des centaines de milliers d'innocents. Nous appelons également les Palestiniens à rétablir l'unité entre eux, au sein d'un cadre juridico-étatique légal et reconnu, afin d'épargner aux citoyens la poursuite de ce siège si éprouvant".
Malleus
Noter que l’autorité israelienne a bloqué l’expédition du vin de Bethléem des frères salésiens, avec lequel de nombreux ecclésiastiques de par le monde ont pris l’habitude de célébrer la messe de minuit (et de réveilloner)… Les centaines d’hectolitres de vin retenus “pour motif de sécurité” : il faut croire que certains gratte-papiers locaux sont encore torturés par le Crucifiés.
http://www.corriere.it/esteri/08_dicembre_22/vino_israele_bloccato_f6064d28-cff2-11dd-b6ee-00144f02aabc.shtml