Le chef de l’Eglise maronite, le patriarche Nasrallah Sfeir, a affirmé samedi dans son message annuel de Noël lu à la télévision, que l’"anarchie qui marque la vie des institutions est sans précédent" :
"Ce que nous vivons aujourd’hui est cause de grande inquiétude. Nous nous regardons les uns les autres avec méfiance, sinon avec hostilité, bien que nous soyons fils d’une même patrie. Si nous continuons sur cette voie de la division, de la lutte pour le pouvoir, nous pourrions ne plus mériter notre patrie. Ce qui est encore plus pernicieux (…) c’est que nous semblons avoir troqué nos personnalités pour d’autres parlant et agissant au nom d’autres comme si nous étions des instruments entre leurs mains, servant leurs intérêts plutôt que les nôtres.
C’est ce qui a paralysé nos institutions constitutionnelles qui se sont mises à se combattre. C’est ainsi que le président de la République agit de façon solitaire, sous prétexte que le gouvernement n’est pas légitime. Ce dernier prétend à son tour que la présidence est privée de toute légitimité (…). Ce désordre est sans précédent dans l’histoire du Liban".
Marc
Pour ma part, j’aurai une prière toute particulière dans la nuit de Noël pour un ami libanais mechite grec catholique qui vient de repartir dans son pays pour quelques semaines.
Phronesis
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