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Cathophobie / L'Eglise : L'Eglise en France

Non à la taxation de l’entrée à Notre-Dame de Paris

Non à la taxation de l’entrée à Notre-Dame de Paris

Notre-Dame de Paris – qui a été profanée en 1793 par le grotesque culte de la déesse Raison, avant d’être arrachée à l’Eglise en 1905 – continue son chemin de croix sous Macron. Après l’incendie de 2019 et les projets délirants de “geste architectural”, nous avons tout lieu de craindre le pire pour la restauration des vitraux. Et, désormais, un nouveau front s’est ouvert avec l’intense propagande médiatique en faveur de l’entrée payante – soutenue par Rachida Dati, ministre de la Culture.

Passons rapidement sur les prétendus “garde-fous” de cette nouvelle idée. Officiellement, l’argent ainsi récolté (autour de 75 millions d’euros par an, dit-on) servirait à financer les travaux dans les églises de France. Il est permis d’en douter: chaque fois qu’une nouvelle recette publique a ainsi été “fléchée”, elle a fini, au bout d’un an ou deux, par alimenter le tonneau des Danaïdes de la dépense publique. On voit mal pourquoi les frais d’entrée dans Notre-Dame finiraient autrement. Et, corollairement, on voit mal comment nous échapperions à l’ubuesque situation où les personnes souhaitant visiter cette magnifique cathédrale financeraient en réalité les horreurs wokistes de l’art comptant-pour-rien, un centre LGBT, l’islamisation de la France ou un nouvel avortoir. Par ailleurs, cette taxe serait censée ne concerner que les touristes. Mais à quoi distingue-t-on un touriste d’un pèlerin? Le diocèse de Paris a eu mille fois raison de dire qu’il serait « difficile de distinguer les visiteurs, les pèlerins et les fidèles ». Au nom de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, demandera-t-on un billet de confession aux personnes désireuses d’entrer?

Mais, surtout, ce précédent serait extrêmement dangereux. Depuis des années, les pouvoirs publics cherchent à spolier l’Eglise de France pour la troisième fois en moins de trois siècles: après la nationalisation des biens du clergé (spoliation qui était une bien étrange façon de montrer ce qui signifiait le droit “inaliénable” à la propriété tout récemment énoncé dans la sacro-sainte Déclaration des droits de l’homme et du citoyen – et qui eut pour conséquence logique et lointaine l’énorme développement de l’Etat-providence dont nous crevons aujourd’hui, sans parler de l’effondrement du système scolaire et universitaire), après la rupture unilatérale du concordat et la nouvelle spoliation de 1905, les frères la gratouille et leurs idiots utiles prétendent contre tout bon sens que l’Eglise de France bénéficierait d’un avantage indu sur l’islam et qu’il serait illégitime de faire payer par l’Etat et les communes nos cathédrales et nos églises. Encore une fois, nous les entretenions très bien sans Marianne et, si cette dernière ne nous avait pas volés déjà deux fois, elle n’aurait nul besoin de les entretenir. Mais ce qu’il y a derrière, ce qui n’est pas dit mais qui est transparent, est évidemment que l’on violerait bien volontiers la loi de 1905 pour transformer les églises en salles de concert ou de théâtre, voire en musées, et, pourquoi pas, en mosquées.

Dans les pays civilisés, il peut être envisageable de faire payer l’entrée dans une église, parce que de telles menaces sont inexistantes. On y sait que les églises ont été construites pour abriter le Saint-Sacrifice et que leur splendeur n’est qu’un pâle reflet de la beauté de l’Eglise triomphante. Sous la tyrannie anti-chrétienne du régime d’occupation que nous subissons depuis plus de deux siècles, de telles menaces sont au contraire palpables. Alors, pour nous, c’est très clair: pas touche à Notre-Dame, pas touche à nos églises! Vous nous avez assez spoliés comme cela, cela suffit!

Guillaume de Thieulloy

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