Dans une tribune publiée sur Le Figarovox, une vingtaine de députés LR s’opposent au projet de loi constitutionnelle inscrivant la préservation de l’environnement à l’article 1er de la Constitution.
[…] Cette «écologie» qui se dessine a posteriori ne peut être que punitive: une association agréée fera un recours, réclamera des dommages et intérêts, et pouvoirs publics, entreprises, agriculteurs seront – après coup – jugés coupables d’avoir entrepris ou laissé se dérouler une action contribuant au réchauffement climatique.
Surtout, sur quels critères principaux le respect de ces nouvelles obligations constitutionnelles va-t-il être apprécié? Prenons l’exemple de l’implantation d’une usine sur un territoire: sera-t-elle perçue comme une nouvelle source d’artificialisation des sols et de pollution? Ou bien sera-t-elle considérée comme une relocalisation vertueuse qui abaissera les émissions de CO2 induites par le commerce international?
Au jeu des questions prioritaires de constitutionnalité (procédure qui permet à un justiciable de demander au Conseil constitutionnel de statuer sur une disposition législative qu’on prétend lui opposer lors d’un procès et qui, selon le requérant, porterait atteinte à un droit ou à une liberté garantie par la Constitution, NDLR), c’est tout notre droit qui pourra être révisé à l’aune de ces nouveaux impératifs, de façon totalement imprévisible.
Cette conception d’une écologie punitive est celle que Mme Pompili a inscrite dans l’autre texte en débat au Parlement: le projet de loi «portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets», ou projet de loi «climat», qui crée cinq nouvelles taxes et ne pose pas moins de huit interdictions. Ce projet de loi est une bombe à retardement sociale, puisqu’il assigne à résidence le monde rural et nos concitoyens les plus modestes et veut figer à jamais le développement économique.
Les mêmes qui limitent l’activité économique tolèrent toutes les agressions à nos paysages et à notre biodiversité lorsqu’elles viennent de l’éolien. […]
Collapsus
Cette dictature de l’écologie qui s’installe, avec la bénédiction du pape Imbroglio, n’est que l’expression d’un néo-panthéisme mâtiné de malthusianisme qui inverse la préconisation divine d’user raisonnablement de la création qui reste malgré tout soumise à l’humain.
Aujourd’hui c’est l’humain qui est asservi par les déesses Gaïa et Pachamama, l’humain qui est considéré comme un nuisible dont il faut diminuer l’impact négatif sur la planète par la limitation des naissances, l’euthanasie et la décroissance.
Meltoisan
Que Macron et les serviteurs de la cause du mal se remettent en question et s’engagent d’abord à :
Ne plus construire d’éoliennes qui sont peu efficaces, défigurent nos paysages, bétonnent nos sous-sols et engraissent certaines sociétés …
Lutter contre l’envoi de constellations de satellites qui pollueront le ciel de façon irréversible et empêcheront de scruter l’univers à partir de réseaux de télescopes géants comme ceux des plateaux des Andes …
Mais prendre en compte ces deux sujets pour commencer, c’est voir loin alors que nous sommes gouvernés par des petits hommes qui se prétendent verts !
DUPORT
C’est contre les constructeurs d’éoliennes et leurs financiers qu’il faudra se retourner.