L'oeuvre intitulée "Salto Yano", une sculpture monumentale de 12 mètres de hauteur composée de matériaux industriels brûlés et déformés, avait été commandée à Anita Molinero pour une exposition d'art contemporain puis exposée quelques mois dans une crayère de la maison de champagne. Après l'avis des experts du service d'incendie de la Marne, qui avaient jugé les matériaux inflammables, "Salto Yano" (que vous pouvez admirer ci-dessous) avait été démonté et ses différents éléments stockés dans les locaux du domaine Pommery, en accord avec l'artiste. Anita Molinero raconte :
"Quand j'ai voulu récupérer mon oeuvre en 2014 pour une autre exposition, j'ai alors appris avec stupéfaction qu'elle avait été incinérée par une société de nettoyage à la demande de Pommery". "Je veux bien imaginer qu'au départ c'était une erreur, mais j'ai très mal pris la manière dont j'ai été traitée quand j'ai demandé réparation, c'est pour cela qu'il était nécessaire de porter cette affaire en justice".
Condamnée, la maison de champagne a décidé de faire appel de cette décision devant la cour d'appel de Douai.
Clovis
Etre condamné pour avoir incinéré des ordures, on ne voit ça qu’ici! L’artiste pourrait fouiller dans les décharges pour retrouver ses détritus, ou bien se faire rémunérer en bouteilles de champagne ( pleines!). Après les avoir bues elle serait calmée!
stephe
Pommery récolte des ennuis mérités, puisqu’ils ont participé à cette supercherie qui ridiculise l’art. Maintenant S’ils n’ont fait que conserver cette horreur, ils peuvent demander à être dédommagés par l’artiste, pour la place occupée et pour en avoir supporté la vue.
Zeb
Au contraire, cela montre que société de nettoyage prend son travail à cœur. Les résidus laissés par les noceurs ont été évacués.
Après le passage du personnel, le local est propre. Que demander de mieux ? Il faut décorer de la médaille du travail ce personnel consciencieux.
Luc
Anita Molinero devrait demander de faire un sondage sur ce qu’il “crée” ! L’avis du public serait catégorique, il ne voudrait pas de ces ordures chez lui !
Qu’un état avec l’argent du contribuable lui permette de vivre, il en a bien de la chance ! Mais qu’il ne s’imagine pas être un artiste ! Il a par contre un culot monstre pour oser présenter comme oeuvre ces cochonneries !
Que Anita Molinero se méfie. Il n’est pas sûr que les nouveaux envahisseurs de l’hexagone apprécient ! Pour eux, ces cochonneries ne sont pas halal !
flore
Réparation pour ne pas pouvoir déposer un tas d’ordure dangereux où elle en a envie… le surréalisme n’est pas mort.
DUPORT
Je suggère à la Cour de Douai de condamner la maison Pommery à ramener au domicile de Madame Anita Molinero une quantité équivalente de déchets, tant en volume qu’en poids !
amical
Vu le caractère “primitif” et “rustique” de l’oeuvre, ça ne doit pas être très difficile de reconstituer ce genre de cochonnerie avec les ordures du coin.
Ca calmera Anita qui pourra se rouler dans d’autres tas d’ordures à son gré.
Ce n’est pas ce qui manque et en terme de matières premières, c ‘est très facile à trouver, il n’y a rien qui ait la moindre valeur.
C.B.
La semaine dernière; c’est en Italie que des employés chargés du nettoyage ont fait disparaître une œuvre similaire qu’ils ont prises pour les restes du vernissage.
Il y avait eu un précédent du même type en France il y a peu.
Je doute qu’un jour pareille mésaventure arrive à La Joconde ou au Baiser de Rodin…
Jean
Pourtant, ce faisant, la société de nettoyage a apporté une sacrée plus-value à l’œuvre. L’auteur du “Vagin de la Reine” a trouvé que les graffitis sur son installation devaient être préservées, alors pourquoi pas ici ? On n’aura qu’a présenter du rien et dire que c’est une œuvre d’art détruite. Du rien comme les fameuses 4’33’ de silence de John Cage en “musique” ou la toile blanche de Tombly…
Le Forez
Vu ce type d” art” , nous en faisons tous ! Pourquoi les déchets de cette personne seraient ils mieux que les nôtres ! Tous les mardis matin, j expose et chaque habitant de ma commune expose aussi sa ” création” ; c est une idée de faire payer ceux qui regardent avec ” ravissement” le fruit de nos ” créations ” ! N est ce pas ?
senex
Dites moi que je suis… la poubelle
Irishman
Excellent ! Hilarant ! Voilà le genre de nouvelles qui vous ravigote le matin ! Encore, encore des bonnes nouvelles comme celle-là !
MEIERS
D’un autre côté à qui la faute? Si les oeuvres d’art contemporain ne peuvent plus être distinguées très clairement de simples tas d’ordures, la responsabilité en incombe-t-elle à l’artiste ou à la société de nettoyage?
petrocor
“dites moi, cher ami , a quoi vous fait pensé cette oeuvre ?”
” euhh à un gros tas de merde en plastique !
j ‘ai bon ou pas ?”