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Culture de mort : Avortement

Norvège : le Parlement autorise les avortements jusqu’à 18 semaines

Norvège : le Parlement autorise les avortements jusqu’à 18 semaines

Lu sur Gènéthique :

Mardi, le Parlement norvégien a approuvé, à « une large majorité », un projet de loi visant à passer le délai autorisé pour avorter de 12 à 18 semaines de grossesse. Un délai identique à celui en vigueur en Suède. Les députés ont également voté la possibilité de « réduire le nombre de fœtus » en cas de grossesse multiple, également jusqu’à 18 semaines. Les professionnels de santé pourront faire valoir une clause de conscience.

Au-delà de la douzième semaine de grossesse, l’avortement n’était jusqu’à présent possible qu’à la condition d’obtenir l’aval d’un « comité d’évaluation » composé de deux médecins, un homme et une femme. 600 demandes sont examinées chaque année et les refus sont « rarissimes ». Pour les promoteurs de l’IVG, il s’agit d’un système « obsolète, conservateur et paternaliste ». Ce comité examinera désormais les demandes d’avortement entre 18 et 22 semaines de grossesse.

A l’opposé, ceux qui s’opposent aux avortements tardifs dénoncent un procédé destiné à « éliminer le malade » plutôt que sa maladie.

Une augmentation récente du nombre d’IVG

Malgré sa légalisation en 1978, le nombre d’avortements est resté faible pendant plusieurs années. Toutefois, l’année 2023 a enregistré « près de 13 000 avortements », soit une hausse de près de 7% par rapport à 2022.

En Norvège, « environ huit avortements sur dix » sont pratiqués au cours de la neuvième semaine de grossesse. Neuf sur dix sont des IVG médicamenteuses.

Au mois de mai, le Danemark a également annoncé son intention d’étendre le délai légal pour avorter de 12 à 18 semaines. Si elle devait être votée, la nouvelle loi entrerait en vigueur le 1er juin 2025.

Les avortements les plus tardifs en Europe occidentale sont pratiqués au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Islande. Le délai est de 24 semaines pour les deux premiers, de 22 semaines de grossesse pour le dernier.

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3 commentaires

  1. Allons, un peu de courage ! Pourquoi pas jusqu’à la 52e semaine ?

    • Je ne sais pas si vous avez fait exprès d’écrire 52 plutôt que 40, mais c’est bien le but de certains avorteurs d’aller jusqu’à permettre l’infanticide.

  2. Tous ces avorteurs ont vraiment un problème ils devraient se faire soigner, rivotryl mort aux rats etc

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