Au cours de sa messe quotidienne le 22 avril, Mgr Aillet, évêque de Bayonne Lescar et Oloron, a béni la statue de Notre Dame de l'Espérance, création d'un tailleur de pierres qui explique :
"La Vierge marche à notre rencontre, sur des flots tumultueux, symbolisant la culture de mort. Outre leur forme séduisante, ces flots montrent l'individualisme, l'indifférence, l'égocentrisme, l'autosuffisance, l'orgueil, et l'aveuglement d'une société qui se prend pour Dieu et bascule dans le totalitarisme."
Le socle de la statue est constitué d'un bloc massif, aux arêtes vives, tapissé d'ancres de marine, symbole de l'Espérance. Il semble être dominé par ces flots déchaînés. Chacune de ces ancres représente l'Espérance de ces hommes, ces femmes, qui maintiennent leur conscience éveillée, « conformément au Bien véritable, voulu par la Sagesse du Créateur. » Cette œuvre a aussi pour but de saluer et d'encourager l'esprit de résistance de ces Veilleurs malgré les intimidations et les maltraitances de ceux qui prétendent définir eux même le Bien.
Notre Dame de l'Espérance
Création de François-Régis de Marignan, œuvre originale achevée le 30 octobre 2013
Vierge à l'enfant de 65 cm de haut, sculptée en pierre demi-dure de Barutel (de Nîmes).
L'Enfant Jésus, dans les bras de la Vierge, porte une nef, voguant à contre courant, et symbolisant l'Église. Les 7 voiles représentent les 7 dons du St Esprit : La sagesse, l'intelligence, le conseil, la force, la science, la piété et la crainte de Dieu. La main droite de l'enfant chérit et protège le navire, et la gauche maintient la proue hors des flots. La frange du linge qui couvre les jambes de l'enfant porte l'inscription : « La Vérité est ».
La Vierge marche à notre rencontre, sur des flots tumultueux, symbolisant la culture de mort. Outre leur forme séduisante, ces flots montrent l'individualisme, l'indifférence, l'égocentrisme, l'autosuffisance, l'orgueil, et l'aveuglement d'une société qui se prend pour Dieu et bascule dans le totalitarisme.
Le socle de la statue est constitué d' un bloc massif, aux arêtes vives, tapissé d'ancres de marine. Il semble être dominé par ces flots déchaînés. Chacune de ces ancres représente l'Espérance de ces hommes, ces femmes, qui maintiennent leur conscience éveillée, « conformément au Bien véritable, voulu par la Sagesse du Créateur. » Cette œuvre a aussi pour but de saluer et d'encourager l'esprit de résistance de ces Veilleurs malgré les intimidations et les maltraitantes de ceux qui prétendent définir eux même le Bien.
« Espère, ô mon âme, espère… Veille soigneusement, tout passe avec rapidité, quoi que ton impatience rende douteux ce qui est certain, et long un temps bien court. Songe que plus tu combattras, plus tu prouveras l'amour que tu portes à ton Dieu, et plus tu te réjouiras un jour avec ton Bien Aimé, dans un bonheur et un ravissement qui ne pourront jamais finir. » Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.
Addendum :
Des moulages de cette statue sont en vente à Saint-Wandrille, à la Boutique de l'Abbaye (voir ici). Cette statue n'est vendue que sur place, l'expédition serait trop risquée.