Le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, a déclaré, à l'issue d'un congrès faisant suite à la sentence de la CEDH demandant d'enlever les crucifix des écoles italiennes :
"les racines chrétiennes sont un fait parce que la première école, les premières universités ont été fondées par l'Eglise […] Nous ne pouvons donc pas comprendre l'Europe sans ces éléments qui ne sont pas des concepts mais des faits historiques […] Ainsi, nous devons avoir une identité pour survivre, sinon, nous n'avons aucune consistance".
Evoquant la sentence de la cour de Strasbourg qui veut retirer les crucifix des lieux publics, il a estimé qu'il s'agit d'« une ingérence dans la culture d'un peuple ».
"C'est une question d'identité. Le crucifix fait partie de la culture en Italie et le peuple italien a donc tout à fait le droit de conserver sa spécificité culturelle".
Sur le rôle des chrétiens en Europe pour favoriser les racines chrétiennes, le cardinal Tauran a enfin affirmé qu'ils doivent « avoir le courage de la différence pour apporter une contribution spécifique du christianisme dans le débat public d'aujourd'hui ».
"Comme je l'ai dit, nous ne demandons pas l'asile, nous faisons partie de cette réalité de la société […] Dieu nous a plantés dans ce monde, dans la société d'aujourd'hui pour fleurir, et nous ne devons donc avoir aucun complexe : nous faisons partie de ce monde et nous sommes plus que jamais décidés à contribuer au développement intégral des européens".
BOGOMIR
Les laïcards veulent nous faire rentrer dans nos coquilles. Ne nous résignons pas à devenir les escargots. Plutôt que des slogans publicitaires ou autres en anglais sur les vêtements, des expressions chrétiennes en latin auraient plus de classe. Et si nous osions, comme cela ce faisait jadis, dire « que dieu vous garde » à nos amis et voisins ?!
JLD
C’est aussi une leçon historique que donne le Cardinal.
Je rajoute simplement et modestement qu’il n’y a que les sociétés totalitaires qui modifient l’histoire.
Jade
Ce qu’il serait intéressant de savoir, c’est le nombre de femmes décédées par avortement illégaux dans ces pays ou l’avortement n’est pas autorisé. J’entends par là que dans les pays où il n’est pas autorisé, des femmes se tournent vers des bouchers avorteurs qui les avortent à coup d’aiguilles à tricoter.. Et même s’il est impossible d’en connaître les chiffres exacts, il serait vraiment intéressant d’en avoir une estimation.. Je ne serais pas surprise de voir que dans un pays où l’avortement est autorisé, ce taux soit quasi nul, puisque les femmes n’ont pas à se tourner vers cette pratique, alors que dans les pays où il est illégal, ce taux soit bien supérieur à celui des décès de mortalité maternelle enregistrés, par exemple 8 pour 100.000 en France..