Aymeric Pourbaix revient sur la soirée organisée par François Fillon et Valérie Pécresse, mardi, au Cirque d'hiver, avec Mgr Gollnisch et Patrick Karam, le président de la CHREDO. Soirée à laquelle ont participé des religieux, des prêtres, et même le nonce apostolique, mais aussi de nombreuses personnalités politiques, des parlementaires des Républicains pour la plupart (à noter tout de même la venue de François Pupponi, député-maire socialiste de Sarcelles).
Bien sûr, il a été dit que l'islam n'avait rien à voir avec l'islamisme (François Fillon). Bien sûr, les discours et les grands raouts ne désarmeront pas l'Etat islamique. Alors, belles paroles et récupération politique ? Pour Aymeric Pourbaix, l'évènement a déjà le mérite d'avoir constitué une belle entorse au laïcisme :
Novopress, qui dresse le même constat qu'Aymeric Pourbaix sur la forme, remarque que les racines chrétiennes de la France ont été défendues et dresse un bilan plutôt positif de ce qui a été dit sur le fond :
"Certaines interventions ont été explicites. Ainsi, l’utilisation de l’Etat islamique par certains pays arabes a été soulignée. De même, le soutien dissimulé des occidentaux à Al Nosra, ainsi que les complicités saoudiennes, qataries, voire israéliennes, ont été dénoncées. D’autres intervenants réclamaient un changement de politique, pointant la contradiction à bombarder l’Etat islamique tout en voulant punir El Assad. Enfin, Mgr Gollnisch, directeur général de l’œuvre d’Orient, dénonçait une certaine autocensure, comme celle qui préfère qualifier les coptes récemment décapités en Libye de ressortissants égyptiens."