L’artiste béninois Romuald Hazoumé déclare :
« Moi mon rôle en tant qu’artiste africain, c’est de dire aux miens, ‘nous, Africains, devons aussi assumer notre responsabilité dans l’esclavage !’ S’il n’y avait pas eu de vendeur, il n’y aurait pas eu d’acheteur. Comme les Occidentaux, des Africains ont aussi profité de ce trafic ! Et il est important de parler de ce qui se passe aujourd’hui, de parler de ces enfants que l’on « place » dans d’autres familles, qui font le ménage, la vaisselle, qu’on ne met pas à l’école… Nous devons nous regarder d’abord avant de regarder les autres. »
Jipeo
Et encore,il parle du marché intérieur actuel de l’esclavage mais ce marché intérieur a toujours existé. Quand les “vendeurs” africains vendaient aux “acheteurs” européens, ce n’était qu’un changement de clientèle. Et c’est là aussi une différence avec l’esclavagiste négrier arabe. Ce dernier ne faisait pas que le commerce. De tout temps il est allé en self-service sur le continent africain, jusqu’au début du XX° s. en organisant ses propres parties de chasse.
Haizkolari
Prise de conscience intéressante. Pensée adulte.
Il ne manque plus que se rappeler que le colonialisme de la seconde moitié du XIX° siècle a été le principal moteur de la fin des razzias d’esclaves.
Foudras
Il est à craindre que cette homme parle dans le désert.
CesarevitchAlexei
L’esclavage a toujours existé en Afrique et il existe toujours aujourd’hui…correction : la seule période où l’esclavage fut interdit en Afrique, c’est quand elle était colonisée par la France.
philippe paternot
mes aieux étaient des serfs, corvéables à merci !
c’est un fait historique , devrais je me repentir, battre ma coulpe, me pourrir la vie et celles de mes compatriotes ?