L’association La Marche pour la vie donne rendez-vous le dimanche 19 janvier 2025 à 14h à Paris, Place du Trocadéro, pour rassembler toutes les personnes qui s’opposent à la culture de mort, notamment à l’avortement, ainsi qu’à l’euthanasie et le suicide assisté.
L’Église catholique a toujours défendu le respect de la vie, comme :
- En 1987, dans Donum Vitae, l’instruction de la Congrégation pour la doctrine de la foi sur « Le respect de la vie humaine naissante et la dignité de la procréation » :
« Dès le moment de sa conception, la vie de tout être humain doit être absolument respectée, car l’homme est sur terre l’unique créature que Dieu a « voulue pour lui-même » et l’âme spirituelle de tout homme est « immédiatement créée » par Dieu; tout son être porte l’image du Créateur. »
- En 1992, dans le Catéchisme de l’Église catholique :
Sur l’avortement :
« La vie humaine doit être respectée et protégée de manière absolue depuis le moment de la conception. Dès le premier moment de son existence, la créature humaine doit se voir reconnaître les droits de la personne, parmi lesquels le droit inviolable de toute créature innocente à la vie. » (n° 2270). Le numéro suivant rappelle que « l’avortement direct, c’est-à-dire voulu comme une fin ou comme un moyen, est gravement contraire à la loi morale » (n° 2271).
Sur l’euthanasie :
« Quels qu’en soient les motifs et les moyens, l’euthanasie directe consiste à mettre fin à la vie de personnes handicapées, malades ou mourantes. Elle est moralement irrecevable.
Ainsi une action ou une omission qui, de soi ou dans l’intention, donne la mort afin de supprimer la douleur, constitue un meurtre gravement contraire à la dignité de la personne humaine et au respect du Dieu vivant, son Créateur. L’erreur de jugement dans laquelle on peut être tombé de bonne foi, ne change pas la nature de cet acte meurtrier, toujours à proscrire et à exclure. » (n° 2277)
- En 2024, dans la déclaration Dignitas Infinita sur la dignité humaine :
« La vie humaine, même dans sa condition douloureuse, est porteuse d’une dignité qui doit toujours être respectée, qui ne peut être perdue et dont le respect reste inconditionnel. En effet, il n’y a pas de conditions sans lesquelles la vie humaine cesse d’être digne et peut donc être supprimée » (n° 52).
Si l’Église a donc toujours défendu le respect de la vie, chaque baptisé en vertu de sa charge prophétique par le baptême peut réfléchir aussi comment il peut en être un acteur. La participation à La Marche pour la vie, la prière, la sensibilisation auprès de différentes personnes, écrire à son député contre le projet de loi sur la fin de vie, sont quelques moyens pour tout baptisé pour défendre et promouvoir la vie.
L’équipe de rédaction d’Hozana.org