Interrogé dans Le Figaro par Jean-Marie Guénois, le cardinal Sarah déclare :
Depuis trop longtemps, nous confondons miséricorde et complaisance avec le péché. L’Église s’est laissée contaminer par un esprit mondain qui, sous prétexte de comprendre subjectivement, en vient à ignorer la gravité objective des actes. Le pardon n’est possible que si le mal a été reconnu et regretté. Cela est vrai pour les crimes pédophiles comme pour tout péché.
Quand l’Église ne dénonce pas le péché, elle est infidèle au Christ, elle manque à sa mission. Les saints n’ont pas eu peur d’employer des mots violents pour dénoncer la gravité des péchés. Mais nous, nous tremblons devant les mots « punition » , « réparation » , « péché » .