Le major-général au service de renseignement de l’Armée syrienne libre, Hosam Al-Awak, déclare à l’agence Sputnik :
"Depuis le début de la crise syrienne en 2011, la Turquie continue à soutenir par tous les moyens les islamistes radicaux et djihadistes syriens dans leur lutte contre les groupes modérés".
"Nous disposons d'images représentant des contrats pétroliers entre la Turquie et Daech (…), ainsi que de photos représentant des véhicules blindés de marque Toyota achetés par la société qatarie Al-Ghanem, dont les djihadistes se servent pour transporter leurs leaders à travers la Syrie".
"Nous avons constaté que la Turquie avait soutenu des factions islamistes radicales avant même l'émergence de l'Etat islamique en tant que tel. (…) Et c'est la montagne Qorsayah, située à la frontière syrienne, qui leur servait de tête de pont".
"Les services de renseignement turcs utilisaient régulièrement les contrats en question à différentes fins. A titre d'exemple, pour s'approprier des usines et laboratoires d'Alep dans le but d'en tirer profit pour les entreprises turques situées dans la région, les djihadistes leur accordant des facilités importantes".
"Les Frères Musulmans de Syrie, couvrant cette activité, coopéraient avec lesdites organisations afin d'éliminer l'Armée syrienne libre, ainsi que d'autres groupes modérés".
"Voilà où en sont les choses. (…) Nous avons tenu pour responsable le chef du renseignement turc Hakan Baydan. (…) En dépit des preuves étayées que nous avons avancées, le président turc Erdogan continue à soutenir l'extrémisme, les islamistes radicaux et les organisations terroristes".
"Nous estimons que la Russie est un allié par excellence. Face à la crise syrienne, les Russes pourraient sans aucun doute coopérer avec toutes les factions modérées, y compris l'Armée syrienne libre".