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Marche pour la Vie

“Nous n’avons pas le droit de nous taire !”

Lu dans Présent de demain, qui relate la Marche :

"Dom Louis-Marie, père abbé du Barroux, dont la présence fut applaudie à tout rompre, était au cœur des marcheurs priants de la fin de la Marche. Pourquoi un moine bénédictin vient-il à une telle manifestation ? Il rit de ma demande : « Mais enfin, c’est évident ! » Et pressé par moi d’en dire davantage :

« Je suis là pour manifester notre indignation et notre protestation. On a reproché à Pie XII de s’être tu, alors qu’il avait de bonnes raisons de ne pas parler tout haut. Aujourd’hui le monde se tait, alors qu’il n’y a aucune raison de le faire. Nous n’avons pas le droit de nous taire, c’est ce que je viens crier ! »

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3 commentaires

  1. Excellent, cet esprit d’à-propos !
    Bravo !

  2. Nous sommes en présence des mêmes idéologues :leur objectif n’est pas d’informer mais de tromper. On déforme, on ment ou on occulte.

  3. Conte du 17 janvier
    Le petit mouton BRUN
    Il était une fois, dans les montagnes du Forez,
    Tout au plus à une encablure de la bonne ville de Saint Étienne,
    Un petit mouton BRUN qui gambadé sur la montagne.
    Il y faisait bon vivre dans sa prairie,
    Mais par un bel après-midi d’hiver,
    Un beau soleil étant de la partie
    Il se dit: J’irai bien à Paris sur les boulevards
    Pour y gambader avec mes congénères, on verra bien pour les bobards
    Je pourrais y bêler avec le troupeau
    En toute liberté et incognito !
    C’était sans compter avec toutes les boîtes à images
    Qui font de rien tout un fromage
    Elles vous traquent et ne vous lâche pas
    Même pour un petit pet de travers
    Ils sont capables de crier : ‘au vert’
    Il fût donc, comme de bien entendu
    Démasqué et à la moulinette vermoulu
    On le retrouva à la tête des journaux
    C’est beaucoup pour un passereau
    Sans rien avoir demandé
    Il se retrouva célébrité.
    Voilà comment d’un illustre inconnu
    Le monde fait un parvenu
    C’est vrai qu’il était bien seul
    Tout comme on l’est dans le linceul
    Les quatre-vingt dix neuf autres
    Avaient, eux, bien sentis
    Qu’il ne ferait pas bon passer
    Le bout de son nez, par la portière,
    En cet après-midi d’hiver
    Passer son nez de la clôture
    En cet après-midi de froidure !
    Vous n’y pensez pas mon bon monsieur
    C’est comme si vous me proposiez
    D’attraper la grippe avérée(H1N1)
    Pas question de sortir du pré carré
    En cette fin d’après-midi ensoleillée
    Marché pour la vie certes
    Mais pas au prix exorbitant
    De perdre ma place et mon logement.
    Quand il revint au bercail
    Son grand frère en bataille
    Qui est de la bergerie d’à côté
    Dû bien lui faire les gros yeux
    Mais c’était si bon de goûter
    Dans la grande ville la liberté!
    Il promis, mais un peu tard
    Qu’il ne ferait plus le routard.
    Quand lui dit le grand frérot
    Qui est à la tête du troupeau:
    A la tête du troupeau je suis
    Pour parader et c’est fini.
    – Là-bas, je me suis contenté d’être à la queue
    Bien au chaud à côté du troupeau des gueux.
    Ainsi dialogua-t-il
    Pour finir par ainsi-soit-il:
    – Et pourtant j’étais persuadé que toi-même tu irai !
    – Mais, non, qui t’a laissé croire ça ?
    – Une telle idée n’est pas digne de toi !
    – J’avais crû comprendre pourtant
    avec tous tes arguments!
    – Mais non voyons
    Il te faut un peu de raison !
    Tu lances une idée gangrénée
    Tu sèmes à la volée
    Tu regardes comment elle est accueillie.
    Mal elle est reçue, tu la jettes aux orties.
    Et bonjour la compagnie !
    En fonction de la réaction
    Tu prends une position.
    Tu sais, même le petit mouton noir
    Fait la même chose dans son manoir !
    Et personne n’y trouve à redire
    Si ce n’est que pour en rire !
    Alors, pourquoi te tracasser
    Quand l’exemple nous est donné !
    Nota: Ce conte est une pure invention,
    et comme il est coutume hypocritement de dire:
    Toutes ressemblances avec la réalité
    Ne sont que coïncidences regrettables.
    Pas la peine de faire un tel battage !
    Merci !
    JFL

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